Le phare de Kerlédé

Le phare de Kerlédé,

Il se situe dans la ville de Saint-Nazaire en Loire Atlantique (44). Il occupe une place privilégiée  en pleine ville sur les hauteurs. A peu de distance d’un ancien amer, datant du duc de l’Aiguillon. A l’origine comme vous vous en doutez, il était en rase campagne et était le but de promenade dominicale des gens du crû.

Kerlédé Rte de la côte d'amour

Kerlédé Rte de la côte d’amour

Kerlédé côté cité pavillonaire

Kerlédé côté cité pavillonnaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors, c’est où,

Ce phare se situe donc sur la D92, route de la côte d’amour.Face aux projets des différents gouvernements de l’aménagement des estuaires français, les ingénieurs s’aperçurent de l’obsolescence des plans de navigation développés par Beautemps-Baupré en 1821. Principale cause, le déplacement incessant du chenal de l’estuaire. Résultat, cette mouvance de terrain lié aux sédiments provoque de nombreux naufrages. Différentes commission d’experts se déplacèrent en 1850 pour constater le déplacement des bancs de sables.

Ils revinrent en 1856 pour constater que ceux-ci s’étaient de nouveau déplacés. Ils établirent une nouvelle ligne d’optique incluant le phare du Grand Charpentier afin d’éviter les roches du même nom. Ensuite s’aligner sur le phare de l’Aiguillon et du phare du Commerce mis aux normes en 1857. Compte-tenu de nouveaux déplacements des bancs de sables et l’ensablement de l’estuaire de plus de 0,80 mètres, l’alignement optique afin de rentrer dans l’estuaire est de nouveau modifié.

Le phare de Commerce prend sa retraite en 1898. Kerlédé le remplace et déja en service l’année d’avant.

Porte principale

Porte principale

Vue du flanc droit

Vue du flanc droit

Arrière du phare

Arrière du phare

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Construction,

Construit donc de 1896 à 1897 et allumé en septembre de la même année. Tour cylindrique sur corps de logis de 26,50 mètres de hauteur, il est à 800 mètres de la côte. Son optique est directionnel fixe blanc. Les gardiens de celui-ci logent dans les logis de l’ancien phare du Commerce situé à deux rues plus loin. Ces nouveaux phares sont automatisés et alimentés pour plusieurs mois en huile, donc plus besoin de surveillance permanente. il a été conçu par l’ingénieur Georges de Joly. Il a été éteint définitivement en 1981, racheté et restauré par la ville de St Nazaire, il se visite à certaine période, géré par une association locale.

 

Pour les Oms décidant d’animer ce phare, des renseignements en cliquant ici.

Phare du vieux Môle

Phare du vieux Môle,

Le phare du Vieux Môle se trouve sur la commune de St Nazaire. Le long de l’estuaire de la Loire, à environ 500 mètres en aval du pont suspendu.

Il voisine avec le parc des expositions et l’écomusée, sue l’avenue St Hubert. Il fait parti d’une ensemble complexe de balisage afin de sécuriser l’estuaire de la Loire. Cela permet aux navires de tous tonnages de remonter de la mer vers la Loire. Ceci afin d’accèder aux installations portuaires de Montoir, Donges ou Nantes.

Une des vigie de l'estuaire de la Loire

Une des vigie de l’estuaire de la Loire

Dans l'estuaire de la Loire

Le Vieux Môle St Nazaire

 

 

 

 

 

 

 

Genèse,

Ses origines remontent au début du 19ème  .Le gouvernement de l’époque décida de développer les estuaires comme ceux de la Gironde, Loire, Seine entres autres. La ville n’était qu’un simple village de pêcheurs à l’époque. Le but était d’empêcher les navires de remonter jusqu’à Nantes. Cela permet aussi de sortir la ville des gueux, va-nu-pieds, crasseux de toutes sortes et j’en passe. La même chose a été réalisé sur la capitale avec les banlieues limitrophes crées à la hâte dans les années soixante. Après l’on garde, le dessus du panier afin de rendre les villes présentables pour les étrangers venant des quatre coins du globe.

Le premier feu remonte dès 1834, le perée de la jetée est éclairé par un feu hissé au sommet d’un poteau en chêne. Deux années plus tard cette installation provisoire est remplacée par une tourelle en maçonnerie de 5 mètres de hauteur.Elle sera croquée d’ailleurs par le peintre lithographe Ferdinand Perrot. Né à Paimboeuf en 1808 et mort en 1841, lors de son séjour à St Petersbourg, il était l’hôte du tsar Nicolas 1er.

La hauteur de ce phare augmentera de 10 mètres en 1904. Cela correspond à la période des grands travaux de la « passe Sud » du port.

Son rôle,

Le rôle de ce phare est de signaler les bancs de roches que l’on aperçoit à bâbord, en alignement de la tourelles des vignettes et le musoir du phare. Celui-ci est à optique scintillante, 3 scintillements blancs isophases sur 10 secondes.

Le vieux môle à marée basse vives eaux

Le vieux môle à marée basse vives eaux

Du vieux môle vue du quai des marées

Du vieux môle vue du quai des marées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autre rôle de signalisation pour les navires entrant dans l’écluse de la vieille entrée le long du musée du sous-marin l’Espadon ou de la forme Joubert pour les plus forts tonnages. Son ancienne appellation était « cale du Normandie ». Le rivage accédant à ce phare est un but de promenade bucolique jusqu’aux amarrages des remorqueurs de haute mer et la jetée Est.

Pour la radio,

Pour les Radio Amateurs désirant activer ce Phare Cliquez ici. Merci d’avoir parcouru ce court article.

Phare de Penlan

Phare de Penlan,

Le phare de Penlan est situé en Bretagne sud, sur la commune de Billiers dans le Morbihan (56) juste au-dessus de la frontière nord de la Loire Atlantique. L’on y accède de la quatre voies en direction de Vannes en sortant à Muzillac et ensuite direction Billiers situé à 5kms.

Le Phare de Penlan dans le morbihan

Phare de Penlan à Billiers 56

Ce petit phare à terre, construit de 1838 à 1839, tour cylindre, feu fixe blanc. Depuis 1955, feu à 2 occultations toutes les 6 secondes.Il couvre le secteur de « La Grande Accroche ». Portée de l’optique 15 miles. Sa taille initiale était de 9,4 mètres.

2ème phare en remplacement du premier. 1881 à 1882, hauteur de 14 mètres et sa focale à 15,60 mètres. Il se transforme en tour carrée (forme actuelle) accolée à la façade d’un bâtiment en forme de « T ». Pour fonctionner, en 1839 son combustible était huile végétale. On l’électrifie en 1955 et automatisation en 1995. L’ultime modification fût en 1970 lorsque les habitations et résidences secondaires envahirent le quartier, il a été ré-haussé à 18 mètres. Actuellement afin d’occuper l’habitation du gardien, une association gère et loue des séjours sur le phare. Attention ! Pas à n’importe qui, il faut être fonctionnaire, un vrai. Ah! Vous êtes électricien bâtiment chez un artisan. Circulez, il n’y a rien à voir…

Seconde guerre mondiale,

Le Phare de Penlan dans le morbihan

Phare de Penlan à Billiers 56

Pendant la seconde guerre mondiale, le phare de Penlan à subit la réglementation de l’occupant à savoir. Le 09 octobre 1940 l’ordre d’abandon de tous les phares bretons non indispensables et surtout « non contrôlables ». Seul resteront les autres avec un équipage mixte, occupé et agresseur. Septembre 1942 tout phare non utile à la marine Allemande, est purement et simplement évacué et éteint.

A partir du 11 novembre 1942 suite au débarquement des alliés en Provence. Dans chaque phare sera déposé des explosifs en vue d’une éventuelle destruction. Dans certains comme « le phare de d’Armen » il y aura seize bombes d’un poids total d’une tonne.

Enfin à partir de l’été 1944, un total de 170 phares seront minés, réduits à néant ou sérieusement endommagés. Le Phare de Penlan fera partie des victimes.

Une première,

Ce petit phare qui peut paraître normal, voire banal, a été le premier phare en France en 1889 à bénéficier d’une optique tricolore. Red, White, Green, suite à la convention de Washington de 1889. Il faut préciser que du premier phare de 1844 à lumière optique jusqu’en 1889, c’était une lumière blanche et fixe, sur tous les phares. En terme de navigation la confusion arrivait vite.

Il a été décidé que les phares auraient la même signalisation que les navires, bâbord à gauche et vert tribord à droite. Découlant de la formule anglo-saxonne, « red to red and Green to Green »

Résultat comme précisé plus haut, le phare de Penlan a été le premier en France à en bénéficier.Pour vous rendre sur l’activation radio de ce phare, cliquez ici.

Suite à la convention de 1889

Premier phare en France Red,White,Green

Merci d’avoir parcouru ce petit article, à bien,tôt.

Phare de la Pointe St Gildas

Phare de la pointe St Gildas. Il est situé sur la côte Nord de la baie de Bourgneuf, appelée aussi « Côte de Jade ». Il se trouve sur la commune de Préfailles entre St Michel Chef-chef et Pornic dans le 44.Phare récent situé sur terre.

Période sombre,

C’est le seul phare devant son existence à la guerre…Alors que partout les locataires de 1939 à 1945

Phare sémaphore de la pointe St Gildas

Phare sémaphore de la pointe St Gildas

saccageaient les phares Français (et le reste), bien, celui-là, ils le rendent lumineux. En 1941 en faisant poser l’optique du cap Gris-Nez récupéré, sur le toit du sémaphore. Sur une ossature béton. Il fallait renforçer la signalisation lumineuse afin d’aider les U-Bots et autres embarcations de l’occupant à entrer dans l’estuaire de Saint-Nazaire.

L’ossature est en béton. Il faut avouer qu’ils en avaient à revendre, entre le besoin pour le mur de l’atlantique et la base sous-marine de Saint-Nazaire. Plus les succursales de Lorient, Royan et Brest.

Côté technique, c’est un phare à terre.Le sémaphore lui, date de 1861. Sa hauteur est de 20 mètres (avec les antennes), c’est un feu scintillant blanc, rouge et vert. La portée du faisceau lumineux est de 14 miles pour le blanc et 10 miles pour le rouge et vert. Ce phare ne subira pas la loi de du 09 octobre établie par l’occupant.

Le musée,

Sur le site actuel se trouve un musée très intéressant sur l’histoire du sémaphore. Un parking situé à cent mètres de là, des places mobilité réduites se situe devant le musée, sans dénivelé. Le site est sous protection et clos, de nombreux chemins de promenade bordant l’estran le ponctuent. Une cale de mise à l’eau pour les bateaux légers, Payante bien sûr. Cette cale est intéressante pour vous rendre sur l’île du Pilier située en face, au large de l’île de Noirmoutier.D’ailleurs le soir par temps pas trop bouché, vous apercevrez au 220 les éclats blancs de celui-ci, dont la portée est 29 miles.

Pour les radio-amateurs voulant activer ce phare, cliquez sur ce lien.

Pour parcourir l’article sur le petit musée du sémaphore de la Pointe Saint Gildas, Merci de cliquer ici

Bouées du musée sémaphore de la pointe St Gildas

Bouées du musée sémaphore de la pointe St Gildas

Phare et un de ses blockhaus

Phare et un de ses blockhaus

Le Grand Charpentier

Le phare, sa jetée et sa balustrade

Le phare, sa jetée et sa balustrade

Le Grand Charpentier,

Le phare du Grand Charpentier, en voila un beau spécimen. Situé au large de l’estuaire de Saint-Nazaire, à environ 2miles des côtes de la pointe de Chémoulin. Il est situé donc dans le département de la Loire Atlantique et sur la commune de Saint-Nazaire comme précisé plus haut et au sud Ouest de celle-ci. Construit de 1884 à 1888. Tour tronconique de 27,35 mètres de hauteur et une embase elliptique. Avant cela en 1827 une balise en fer, remplacée en 1851 par une tourelle en maçonnerie, emportée en 1877 par une tempête. Reconstruite et, à nouveau emportée par l’océan 10 ans plus tard.

Un jumeau,

C’est le jumeau du phare de « La Banche » situé sur le plateau du Four au large du Croisic. Pourquoi ? Parce que, utilisation de la même technique de construction à 20 ans intervalle. Très utile pour les marins qui s’en servent en l’alignant avec le phare de « L’Aiguillon » afin de rentrer dans le port.

Cet un phare dit « scintillant » à six secteurs blancs, rouge et verts. Sa portée de 10 miles environ avec une ampoule halogène de 180 watts. Électrifié en 1954 et 1966, puis automatisé en 1969 et enfin suppression du signal sonore en 1986 après, bons et loyaux services depuis 1902. Pour y accéder une jetée de 56 mètres et des bittes d’amarrages en inox pour assujettir le bateau. Accessible que pour les petits bateaux, en mortes eaux (20 à 70) de préférence. Finalement je l’ ai accosté par coefficient 47 et 84…

Le Grand Charpentier

Le Grand Charpentier

J’ai essayé les trois pour ma part. A l’aide d’un pneumatique Bombard de 4,20m de long, six pare-battages le long  de la coque coté tribord. Donc, Je laisse une élingue de 6 à 7 mètres de long pour le laisser libre sur l’océan. Ne surtout pas l’amarrer sur la balustrade. Oui!Oui! Bien sûr que c’est évident. Comme sur la photo ci-dessous, pendant les mortes eaux cela reste accessible.

La deuxième fois je l’ai abordé pendant les vives eaux (70 à 120) sur un coefficient de 84 et un vent plein Ouest. Et là…C’est rock’n’roll.En manœuvrant doucement j’ai pu accoster au troisième essai. Il faut bien surveiller le flot car, même à basse mer des lames arrivent à passer par-dessus la jetée.

Autre mise en garde,

Enfin, méfiance avec la jetée. Il y a deux escaliers avec des petites marches….Glissantes. Elles sont recouvertes d’une épaisse couche d’algues et, dessous des moules et huitres. C’est là que cela se corse, vous glissez sur les algues et en tentant de vous retenir pour ne tomber à l’eau, vous vous cramponnez sur les huîtres.

Résultat, des mains en sang, votre fierté en prend un coup. Heureusement personne ne vous regarde, l’honneur est sauf hihihi. Finalement rien de grave.

Pour des précisions supplémentaires, un site intéressant sur les phares de France parmi tant d’autres.

Pour lire l’article sur l’activation de ce phare : Cliquez ici.

 

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