Le phare de Penfret

Le phare de Penfret, C’est parti pour une petite évasion dans les îles Glénan. Célèbres îlots situés dans le Finistère Sud. Des eaux limpides, des plages de sable blanc, des hordes d’engins flottants en tous genres, à l’assaut de leur carré de pique-nique, farniente et activités diverses. Tout le monde veut son coin de paradis. Même en dehors de la saison estivale, pas mal de monde. Les eaux canard WC, c’est pas mon truc, je préfères les eaux saumâtres du Mississippi, de la Loire ou la Baie de Hong-Kong. J’aime le mystère.

Fin Septembre à Penfret

Fin Septembre à Penfret

Île de Penfret

Île de Penfret

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais revenons à notre phare de Penfret. Situé sur l’île du même nom, d’une superficie d’environ 4 km², je ne reviendrai pas sur l’histoire des îles Glénan, il suffit de lire mon article précèdent (pour cela cliquez ici). Cette île abrite donc, un fort militaire, et une tour sémaphore mais, nous reviendrons plus loin sur ce sujet.

La genèse,

Tout commence à la fin du 18ème siècle. Compte-tenu du nombre élevé de naufrages sur les côtes Françaises et, notamment bretonnes, de nombreuses plaintes arrivent au ministère de la marine, à Paris. Les nombreux écueils et récifs ne sont pas présents sur les cartes ainsi que, les accès aux ports de commerce. Finalement cela provoque de forts ralentissements d’exportations, et d’importations de biens par voie maritime. Mais nous ne sommes pas dans la même optique que le balisage de la Loire et de la Garonne qui eux pratiquaient le commerce triangulaire. L’argent coulait à flots.

Un homme de combat,

Peu avant la Révolution Française des hommes se battent pour obtenir l’éclairage de leurs côtes. En Bretagne, Landois de Cleumeur, un commerçant sardinier de Concarneau, crée un projet. Celui-ci consiste en la construction de cinq feux entre Ouessant et les Glénan. Le premier feu, sur l’île d’Ouessant, ensuite un double feu sur la Pointe du Raz, un autre sur la Pointe de Penmarc’h et un dernier sur l’île de Penfret.

Vue de Penfret du Bateau

Vue de Penfret du Bateau

Vue sur l'école des Glénans et le phare

Vue sur l’école des Glénans et le phare

 

 

 

 

 

 

 

Landois de Cleumeur va passer une partie de son existence de 1767 à 1793 à porter son projet. Mais cela coûte beaucoup d’argent et les caisses de l’état sont vides à la veille de la Révolution. Il fera plusieurs voyages afin de rencontrer le Duc de Choisel, ministre de la guerre de l’époque. Il rencontrera son successeur le Duc de Praslin. Tous semblent intéressés, mais cela n’ira pas plus loin. Landois avait même prévu une partie du financement consistant en un « Droit de Feu ». Il prévoyait le prélèvement de cinq sous par tonneau pour les navires français et dix sous pour les navires étrangers. Il décédera sans voir son projet aboutir. Les marins continuerons le chemin de traîne-misère et gueux, corvéables à merci et disparaissant par wagons dans le géant liquide.

Finalement, entre temps les troupes anglaises débarquent en 1795, sur Les Glénan, envahissent les îles, dont Penfret. L’amiral Pitt et ses hommes construisent une maison et cultivent les champs. Une vigie s’installe au sommet, ce sera le futur emplacement du Phare de Penfret.

1835 année charnière,

Le premier projet est refusé car sous-évalué. Construire un phare en mer loin des côtes cela coûte très cher. Autre petit souci, les militaires veulent construire un fortin afin de compenser l’inutilité du Fort Cigogne. Le phare va gêner les tirs de canons.

Le phare, le fort et maison des gardiens

Le phare, le fort et maison des gardiens

Vue des fossés

Vue des fossés

 

 

 

 

 

 

 

 

Finalement le fort est construit entre 1841 et 1847 et le phare sera implanté sur le fortin. Celui-ci est équipé de huit canons et deux mortiers. A noté que le terrain sera mis à disposition gratuitement par le Sieur Kernafflen de Kergoz.

Une carrière de granit est ouverte sur l’île afin de construire les bâtiments. Le fort pourra loger cinquante hommes de troupes. Seront construits, des latrines, une boulangerie, un four et une cuve pour recueillir les eaux pluviales.

Plaque apposée sur la grille d'entrée du phare

Plaque apposée sur la grille d’entrée du phare

Sortie de fuite du fort

Sortie de fuite du fort

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le fort lui, sera mis à la retraite et désarmé en 1873. En 1911 une tour sémaphore de 26 m de hauteur sera édifiée. Son rôle, servir d’Amer pour les navires et enfin un speedomètre sera installé pour les cuirassés de la marine nationale. Le fort sera de nouveau occupé pendant la première guerre mondiale.

Le phare de Penfret

Le phare de Penfret

Le sémaphore et le phare

Le sémaphore et le phare

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres occupants,

L’île abrite aussi depuis 1952, l’école de voile des Glénans crée en 1947 sur l’île de Loc’h. Des centaines de milliers de stagiaires perfectionnent ou découvrent les sports nautiques en tous genres depuis sa création. Aussi l’île est occupée une partie de l’année.

A noter aussi que le phare de Penfret est sous la protection et la restauration d’une association de bénévoles très active. Cette association présidée entre autre par le célèbre navigateur Jean Le Cam. Elle s’appelle « Plein phare sur Penfret », vous pouvez cliquer sur ce lien pour y accéder. Lien sur l’association. Ils organisent des chantiers afin de restaurer ce monument maritime, dès que la mer le permet et aussi les fonds récoltés.

Revenons à notre phare,

Je ne vous ai pas donné sa position. 47° 43′ 32″ Nord et 003° 57′ 09″ West. Son locator pour les radio-amateurs est IN87AR, précieux pour les chasseurs car très peu activé.

Construit de 1836 à 1838, l’allumage de son optique fut activé le 1er octobre 1838. Il a une hauteur de 24,20 m et se situe à 38 m au-dessus de la mer. Bien sûr pour l’optique, elle est de couleur blanche en 1838, comme tous les phares de l’époque. Sa focale est de 0,50 m et fonctionne à l’huile végétale.

Il passera à la couleur en 1899, elle sera et est restée rouge. Sa portée actuelle est de 21 miles pour une lampe halogène de 150 Watts. Les logements des gardiens sont situés à 200 m du Phare de Penfret à partir de 1880.

Ancien bâtiment des gardiens

Ancien bâtiment des gardiens

Vue sur la baie côté Sud-Ouest

Vue sur la baie côté Sud-Ouest

 

 

 

 

 

 

 

Aussi ce phare de Penfret va connaitre la série de combustibles d’éclairage comme l’huile végétale en 1838, en 1903 la vapeur de pétrole, le gaz en 1937 et enfin l’électricité en 1951 par des aérogénérateurs. Finalement il sera aussi alimenté par panneaux photovoltaïques.

La Baie vue du phare de Penfret

La Baie vue du phare de Penfret

Une des gardiennes

Une des gardiennes

 

 

 

 

 

 

 

Association responsable,

Une association très active s’occupe de ce petit phare, les membres très actifs valorisent cet édifice. Cela passe du terrassement, à la peinture, électricité etc.. La recherche de partenaires pour financer les travaux. Leur site est très bien documenté sur les actions de réalisation. Le site s’appelle « Plein feu sur Penfret »

Adresse du site :

http://www.pharedepenfret.com/tag/A3P

The end, pour le phare de Penfret,

Tout à une fin, la valse des fermetures de phare bat son plein et le Phare de Penfret n’y échappera pas. Le 30 avril 1993 les trois derniers gardiens de phare quittent les lieux car il est passé en automatique… C’était messieurs Serge Coatmeur, Guy Cajan et Jean-Claude Amaudru.

Merci d’avoir pris le temps de parcourir cet article, dans un prochain, je vous parlerai de son activation radio effectuée à l’automne.

Finalement, L’article sur l’activation radio du Phare de Penfret est arrivé, merci de cliquer ici.

Merci Mr Hergé de nous faire voyager

Merci Mr Hergé de nous faire voyager

Penfret, Moutons et Glénan

Penfret, Moutons et Glénan sont trois noms propres qui sentent bon la Bretagne, plus précisément le sud Finistère. Le phare de Penfret, le phare des Moutons et bien sûr les Îles Glénan.

Un peu d’histoire,

Notre histoire moderne se  romance, s’arrange ou se trichote, pour les desseins de nos politiques ou businessmen. L’histoire ancienne avec ses légendes arrangées, ses transmissions orales, par chansons de geste ou dans l’estaminet du coin, c’est guère mieux. Quoi qu’il en soit, concernant les Glénan, la vie s’installe dès la période néolithique (l’âge de pierre nouveau), période charnière entre l’âge de la cueillette, de la chasse et le début de l’agriculture. A cette époque, il semblerait que les îles Glénan et le continent ne faisaient qu’un.

Les îles furent occupées tout ou partie dès l’an 399, reçues en cadeau par le roi Gadlon, roi de Cornouailles. Ils l’occupèrent jusqu’à la Révolution française ou tous les biens ont été mis sous séquestre. En 1791, elles furent vendues comme bien national à Alain de Kernaflen de Kergos qui en devint le nouveau propriétaire. Celui-ci tentera pendant 40 années d’y développer l’élevage de bovins, porcs et chevaux. Il tenta aussi l’agriculture, blé, orge et seigle y poussèrent. Des fermiers s’installeront sur l’île Saint-Nicolas, puis dès 1819 sur celles de Penfret, Drenec et Quignénec. Les îles resteront propriété de la même famille jusqu’en 1894. Le facteur déclencheur le vente de l’île Drenec, suivie en 1910 de la vente de toutes les autres îles.

Présentation,

Mais avant de parler de phares, il faut planter le décor. Nous sommes donc au large des villes de Concarneau, ou Trégunc ou Fouesnant, ou enfin Trévignon, comme vous voulez. Simplement les Îles Glénan dépendent de la commune de Fouesnant du point de vue administratif. Petite précision afin de fixer les choses, il n’y a pas de « s » à la fin des « Glénan », lorsque l’on parle des Îles. En revanche il y en a un, lorsque l’on évoque, « l’école de voile des Glénan ». Ce choix a été décidé à la création de celle-ci. Les Îles des Glénan se composent de neuf îles principales et d’une multitudes d’îlots, d’écueils et roches parsemés dans l’océan. Même les services du SHOM ont des difficultés pour recenser tous ces tas de cailloux.

Les îles principales,

L’île Saint Nicolas, la principale, la seconde de par sa superficie de 3,53 km² ou 353 Ha, si vous préférez. C’est à cet endroit que débarquent les estivants du moment avec les vedettes maritimes. Sur l’île, 1,5 Ha est classé réserve naturelle nationale, due à la présence d’une fleur endémique, « Le narcisse des Glénan ». Cette fleur unique au monde, et donc ne pousse que sur l’île Saint-Nicolas. Les lieux ont été occupé en permanence jusqu’en 1960.

Vue du ponton Saint-Nicolas côté mer

Vue du ponton Saint-Nicolas côté mer

Haut du débarcadère et le bistrot

Haut du débarcadère et le bistrot

 

 

 

 

 

 

 

 

A noter aussi, une association de bénévoles appelée « Le Sextant » qui s’occupe de la gestion d’un possible hébergement sur cette île Saint Nicolas.

Panneau d'accueil du Sextant

Panneau d’accueil du Sextant

Le Narcisse des Glénan, unique au monde

Le Narcisse des Glénan, unique au monde

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’île Bananec, bien sûr que c’en est une, mais à vrai dire c’est une simple bande ou cordon de sable blanc. Sa superficie dépend de l’état de la mer. Due à la marée d’une part, marée basse ou haute. D’autre part due aux vents dominants balayant la « Chambre ». Cette surface sableuse est accessible à pieds et à marée basse, à partir de l’île Saint-Nicolas.

Vue de l'île Bananec depuis Saint-Nicolas

Vue de l’île Bananec depuis Saint-Nicolas

Marée Haute, il faut attendre !

Marée Haute, il faut attendre !

 

 

 

 

 

 

 

 

Petite précision sur le terme « La Chambre ». C’est le terme décrivant la surface de l’océan entouré par les neuf îles formant une sorte de cercle imparfait.

D’autres iles

L’île de « Le Loc’h », d’une superficie d’environ 4,25 Km² ou 425 Ha. C’est la plus des îles des Glénan, possède un étang d’eau saumâtre en son milieu. Une pisciculture y fût implanté ainsi, qu’une unité de brûlage de goémon destinée à la fabrication de la soude. Cette unité a été construite en 1874. A ce jour (2016) il ne subsiste que la cheminée de l’usine, servant d’amer à la navigation. Finalement l’île est retombée dans l’oubli.

Dans le fond à droite l'île Le Loc'h

Dans le fond à droite l’île Le Loc’h

La cheminée de l'usine de soude

La cheminée de l’usine de soude

 

 

 

 

 

 

 

L’île Cigogne,  moins de 1 km² ou 90 Ha exactement. Appelée improprement « île des Cigognes », rien à voir avec la bestiole venue de l’Est. En langue Bretonne elle s’appelle « Seiz Kogn » qui voudrait dire « sept coins », l’île aux sept coins. Vous ne pouvez pas la rater, en son milieu trône un fort militaire. Il a été construit en 1756 sous les ordres du Duc d’Aiguillon. Il était destiné à la protection de nos côtes afin d’empêcher les corsaires anglais et/ou flibustiers de toutes les sortes de fomenter des mauvais coup.

Son rôle,

Finalement, il fût surnommer « le Fort de l’inutile » car il n’a jamais rien arrêté. Pendant son activité les autres îles étaient occupées par les anglais. A noter que l’activité « Multi-tâches » existait déjà en 1756 puisque, le Duc d’Aiguillon s’occupait aussi de la construction du phare de l’Aiguillon et de la Tour des Morées situées au milieu de l’estuaire de la Loire. Finalement tout était déjà inventé ou presque. Depuis son abandon, il sert simplement d’Amer.

Le Fort Cigogne

Le Fort Cigogne

La chambre et un des ses forts

La chambre et un des ses forts

 

 

 

 

 

 

Et ce n’est pas fini,

L’île de Quignenec, voisine de l’île de « Le Loc’h » de 66 Ha, sur lequel il n’y a rien d’intéressant hormis une ancienne ferme. Il y a aussi une ancienne goémonerie, abandonnée. Finalement un bout de rocher sans intérêt.

L’île de Gueotec, petite île au sud-ouest de celle de Penfret. Elle servait de pâtures aux fermiers de Penfret occupant le fort, le sémaphore ou le phare. Sa superficie est de 0,88 Km² ou 88 Ha. Elle est facilement reconnaissable avec son Amer perché sur son sommet. C’est presque, une œuvre d’art. Très utile aux plaisanciers ou marin professionnels.

Amer de Gueotec

Amer de Gueotec

Amer de Gueotec

Amer de Gueotec

 

 

 

 

 

 

 

L’île de Guiriden, d’une superficie qui varie suivant les marées, malgré tout elle serait d’environ 89 Ha. Sans grand intérêt, c’est une simple bande de sable blanc située au Nord-Ouest de l’île de Penfret. Envahie régulièrement de touristes en mal d’exotisme, une sorte de Hawaï du pauvre.

L’île Brunec, appelée aussi « île Prison », pour avoir reçu des prisonniers français durant l’occupation anglaise. Cela se passait au 18ème siècle, ceux-ci occupaient l’île de Penfret et capturèrent des marins venus de Concarneau afin de ravitailler le Fort Cigogne occupé par les français. Peu ou pas d’écrits donc difficile de corroborer cela. Seule chose certaine, une villa existe vers 1960, puis abandonnée et enfin démolie en 2008.

L’île Drenec, même punition que la précédente, un îlot sans grand intérêt d’une superficie de 198 Ha ou 1,98 Km². Une ancienne ferme restaurée pour l’école de voile des Glénans.

Fin du décor,

Il nous reste trois îles, deux fausses et une vraie. Elles sont qualifiées sous ces termes, je n’ai rien inventé. Cela se saurait depuis longtemps…

L’île de Penfret, « la vraie » de 4 Km² ou 400 Ha de superficie, avec bien sûr son célèbre phare toujours en service.

L’île aux Moutons, excentrée par rapport aux Glénan, une des fausses car, de surface inconnue. Formée d’un petit archipel qui inclut l’île aux Moutons et le Rocher de Trévarec.

Phare de Penfret sur l'île éponyme

Phare de Penfret sur l’île éponyme

Phare des Moutons sur l'île éponyme

Phare des Moutons sur l’île éponyme

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Rocher de Huic, un rocher émergeant ayant à son sommet un simple fanal en béton éteint depuis 1934. Il fera l’objet d’un article dans la rubrique « Anciennes/Anciens » sur ce site.

Phare ou Fanal du Huic

Phare ou Fanal du Huic

Volontairement je ne développe pas ces trois derniers sujets, ils feront l’objet d’un article dédié pour chacun. Cet article est déjà suffisamment long, si vous êtes allez jusqu’au bout, je vous en remercie.

Les îles Glénan, plus d’informations ici.

Tintin, Haddock et Milou à Saint-Nazaire

Le Phare de Pouldohan

Le phare de Pouldohan, petit fanal en béton situé sur la Ria de Minahouet dans le Finistère. Aussi, il est peu ou pas connu du public. Uniquement des locaux, plaisanciers, pêcheurs ou marcheurs du sentier douanier se rendant sur Concarneau.

Le phare de Pouldohan et la ria Minahouet

Le phare de Pouldohan et la ria Minahouet

Vue de l'ocean direction les Glénan

Vue de l’océan direction les Glénan

 

 

 

 

 

 

 

 

Localisation du Phare de Pouldohan,

Le phare de Pouldohan se situe sur la commune de Trégunc, pour y accéder, c’est très simple. Lorsque vous êtes sur la route de Concarneau vers Trégunc. A l’entrée de la ville, sur le rond-point de Minahouet. Aussi, il est simple à trouver, une usine de vêtements marins, très connue dans notre pays, « G.. C….n » face à une brasserie, café portant le nom du lieu. Vous prenez sur votre droite, la route de Lambell, ensuite première à droite de nouveau et prenez le chemin de Grignalou, c’est une route en cul de sac. Un petit parking est situé au bout du chemin car l’accès se fait à pieds.

Historique,

Ce petit havre de paix est situé à l’époque en dehors de tous les nœuds ferroviaires et de la folie touristique. Aussi peu de trafique maritime hormis quelques navires de pêche et de commerce de petites tailles. Donc la demande d’y installer un petit fanal va quelques peu traîner en longueur. L’administration décidera de traiter l’affaire « en rapport avec l’importance des intérêts à desservir… ». Finalement la dépense sera minime. C’est là que le béton fera son entrée quelques peu fracassante.

Vue générale de la Ria

Vue générale de la Ria

Pouldohan et rentrée de pêcheurs

Pouldohan et rentrée de pêcheurs

 

 

 

 

 

 

 

Quatre petits phares seront installés dans le sud Finistère de 1924 à 1927. Le phare de Pouldohan et celui de Trévignon en 1924. Ensuite celui de Pors-Poulhan et Merrien en 1927. Ce sont de petites tours carrés de 5 à 7,60 mètres de hauteur.

Le phare de Pouldohan

Le phare de Pouldohan

Celui de Trévignon quelques kilomètres au sud

Trévignon quelques kilomètres au sud

 

 

 

 

 

 

 

 

L’embase est réalisée en moellons ordinaires et le sommet constitué de béton armé. Le phare de Pouldohan permet d’éclairer les navires venant des îles Glénan et notamment l’île aux Moutons située en face.

Historique suite,

Depuis 1924 le fanal de Pouldohan fait son job et donc toujours en service à ce jour. Sa portée et de 8 miles nautiques, un feu à éclats vert toutes les 4 secondes. Sa position est 47° 51′ 00″ Nord et 003° 53′ 70″ Ouest. L’accès à la marina est très dangereux, en plus du phare, un chenal est en place au regard des roches émergentes.

Vue sur l'océan

Vue sur l’océan

Les écueils de Pouldohan

Les écueils de Pouldohan

 

 

 

 

 

 

 

A l’occasion, n’hésitez pas à vous promener dans ce petit coin de paradis. Un sentier côtier permet de se rendre vers la ville de Concarneau. Pour l’activation de ce phare vous pouvez cliquer ici.

Pour le plaisir une photographie du petit phare de « Merrien » évoqué dans l’article, faisant partit de la bande des quatre en béton.

Vous pouvez cliquez ici afin de lire l’article sur l’activation du phare de Merrien. 

Fanal de la presqu'île deMerrien

Fanal de la presqu’île de Merrien

Bonne lecture et à bientôt.