Activation, phare du Pilier

Activation, phare du Pilier,

Nouvelle activation radio de ce mois de juin et, c’est une première, il fait beau et presque chaud. Cela va faire rire nos amis du Sud mais, 20° en pleine mer, c’est super FB. Nous ne reviendrons pas sur l’historique de cette île et des deux phares. Il vous suffit de cliquer sur le lien en fin de cet article.

Petite présentation et caractéristiques de la Bête. L’île du Pilier est située dans la Baie de Bourgneuf. Face à Pornic, à 11 miles nautiques, à 7,5 miles de la Pointe St Gildas, en Loire Atlantique. Elle est située en Vendée au Nord de l’île de Noirmoutier, à 4 miles nautiques du port de l’Herbaudière.

Ses coordonnées sont L = 47° 02’6 N et G = 002° 21’6 W, bien sûr le locator est IN87TA. Celui-ci est rare car situé en pleine mer et super pour mes copains pratiquant les VHF et UHF.

Références possibles, PB032 pour le DPLF et Wlota 0622 et FRA 396 référencé à l’ARLHS. Si vous avez un trou de mémoire concernant ces sites. Un allez rapide sur votre moteur de recherche favori vous aidera.

Ile de Noirmoutier et l'île du Pilier

Ile de Noirmoutier et l’île du Pilier

Ah! J’oubliais, c’est aussi un IOTA, avec la référence EU-064 comme l’île de Noirmoutier d’ailleurs.

La route,

Pour se rendre sur l’île du pilier, trois routes possibles. La plus courte, mettre à l’eau votre bateau dans le port de l’Herbaudière situé en face, environ deux miles nautiques. A condition d’habiter dans le coin. Autre route, en partant de la Pointe St Gildas situé au Nordest de l’île à environ 8 miles nautiques. Dernière route possible, que j’ai d’ailleurs utilisée, partir de Pornic situé à l’Est de l’île et la plus longue route maritime, 11 miles nautiques. Sinon c’est 60 kms de plus par la route quand on habite dans le Nord d la Loire Atlantique.

Rotation du lundi bateau des Phares et Balises

Rotation du lundi, bateau des Phares et Balises

Mer belle, passage dans le chenal de la Grise

Mer belle, passage dans le chenal de la Grise

 

Aujourd’hui les conditions météo marine sont bonnes, vent de Nord-Est de force 2, celle-ci se gâtera en fin d’après-midi comme d’ habitude avec la bascule de marée et l’arrivée des thermiques. Des creux de 1 à 1,5 mètres vers 17h00. La route est simple de Pornic, 9 miles au 245°, je laisse la « Basse des Pères » et la « Basse Martroger au Sud » jusqu’à « La Passe de la grise » et ensuite au 315° sur 1,5 miles nautiques afin d’arriver sur la jetée du Pilier. Ainsi j’évite les récifs de « La Servante », Les bancs du  « Petit et Grand Sécé ».

Bien sûr l’on peut toujours couper en travers, mais même avec mon faible tirant d’eau, je respecte la cartographie crée par nos Anciens. De toutes la façons même si j’étais arrivé plus tôt, je me devais d’attendre la rotation des Phares et Balises qui ce lundi matin déposait les équipes et matériels pour la rénovation du phare. Un des membres du navire me demande gentiment si, je peux patienter. Bien sûr que « oui », c’est demandé si gentiment. De plus, je suis en congé, eux travaillent.

La cale d'accès à l'île du Pilier

La cale d’accès à l’île du Pilier

Marée Basse, coefficient 62, surveillez bien vos amarres

Marée Basse, coefficient 62, surveillez bien vos amarres

 

 

 

 

 

 

 

Le pourquoi, du comment,

J’ai choisi volontairement ce jour afin d’activer le « Phare du Pilier », pour deux raisons, le vent favorable et le coefficient de marée de 62 (mortes eaux). Sur tous les ouvrages nautiques l’on vous conseille des marées inférieure à 80, après c’est plus rock’n roll et vous risquez de casser quelque chose. Vous risquez aussi comme votre serviteur de percer le bateau pneumatique comme sur le « Grand Charpentier » lors d’une marée de 84.

Autre conseil, la cale ne sert qu’a décharger le matériel et passagers donc, pensez à dégager votre navire si d’autres accostent. Enfin pour terminer, surveillez vos amarres au fil de la marée descendante, sinon vous risquer de rompre du matériel, il suffit de regarder le marnage entre BM et PM…

Il ne reste plus qu’à décharger le matériel avec précaution car la cale est glissante et les pavés inégaux.

Installation de la station HF, VHF et UHF sur la jetée

Installation de la station HF, VHF et UHF sur la jetée

Nous ne sommes pas seuls, une Tadorne de Bellon

Nous ne sommes pas seuls, une Tadorne de Bellon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A pied d’œuvre,

Je choisis de rester sur la jetée avec la station. Le côté positif est que je peux trafiquer plus longtemps que d’habitude car c’est une île et donc la mer ne viendra pas recouvrir celle-ci. Cool non ! Pour une fois. De plus, je met en route la station APRS, F5OHH-8 afin de montrer aux Oms et Yls, qui m’attendent, que je suis bien sur l’île. Certains me disent, « ça sert à quoi l’Aprs » et bien en voila un exemple…

Un guignol à table

Un guignol à table

Encore un guignol

Encore un guignol

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme d’habitude, je commence les contacts vers 11h30 après avoir monté les antennes pendant une bonne heure. Ce sera la série VHF, 144.244 en SSB avec les copains habituels du 44, 85, 49 et 17. Une 4 éléments finalement est utilisée car la Bigwheel me gène pendant le transport avec ses 1,20m d’envergure. En revanche pour la partie UHF, 432.244, j’utilise une BigWheel qui tient dans une boite compte-tenu de sa taille réduite en 432.Mauvaise propagation ce jour-là donc, des qso à courte distance, le plus loin sera Angers.

Côté HF je suis attendu et le Pile-up démarre immédiatement, c’est une référence rare et donc recherchée. De plus c’est aussi un Iota comme précisé plus haut.

Après une heure de QSO je décide d’aller prendre des clichés du phare situé à environ 500 mètres de là. Mais j’ai un obstacle de taille, le oiseaux sont des milliers sur cette île, j’ai de la chance je suis côté goélands, malgré tout je reste méfiants. De l’autre côte ce sont les cormorans et là c’est plus risqué. Je pars à pieds en direction du phare, le cirque commence, les goélands tournent et piquent sur moi tel la « Lutwaffe » sur une colonne de réfugiés civils. Des fientes s’écrasent de tous côtés et ils foncent carrément sur moi, le vacarme est assourdissant.

Un conseil, que d’ailleurs vous ne suivrez, n’amenez pas d’enfant sur ce genre d’endroit. Un moyen de se prémunir des soucis est de prendre sa casquette et de la faire virevolter au-dessus de sa tête. Vachement pratique sur 500 mètres, heureusement vous êtes seuls, mais ça fait guignol, hihihi.

Les deux tours,

Au pieds des deux phares c’est calme, le compresseur des techniciens est en route car ils sablent le phare. Le tour du feu auxiliaire en fer est déposée pour restauration. Un autre technicien rénove les fenêtres comme il peut. La mer est impitoyable et détruit tout. Jean-Jacques le chef d’équipe me permet de rentrer dans la cuisine du phare et nous discutons phares pendant qu’il prépare le repas de ce lundi midi. Une discussion très riche comme on aimerait en avoir plus souvent. Finalement je passe du temps avec eux, pendant leur pause méridienne, pas question de les déranger. Il m’a promis d’aller sur mon site, regarder les photos de phares prisent par mes soins.

Je prends congé et le remercie pour tout, retourne sur ma jetée en compagnie de mes drôles d’oiseaux, toujours aussi agressifs, en même temps ils sont chez eux.

Qu'il est loin ce phare...

Qu’il est loin ce phare…

Sauvage dans tous les sens du terme

Sauvage dans tous les sens du terme

 

 

 

 

 

 

 

 

De retour sur ma jetée, je reprends mes contacts radio, même si la propagation n’y est pas j’ai de bons 59/59+ sur l’axe Ouest/Est. je fais de nombreux Belges et Allemands. J’en profite pour faire un « Coucou » à mon ami Patrice « F-11579 » qui est à l’écoute, fidèle à chacune de mes expéditions. Il me suis sur l’aprs et les deux clichés en fin d’article sont de lui.

Le vacarme s’est calmé et les oiseaux se rendent compte que je reste sur ma jetée, en revanche ils me surveillent en permanence.

Fin d’après-midi,

Vers 17h00, je commence à fatiguer et décide de commencer à ranger le matériel, d’autant plus que le vent se lève et la mer se creuse comme ils l’avaient prévus. Les « thermiques » sont là, comme souvent l’après-midi. Je ne me presse pas car le bateau repose sur le sable, et donc je ne peux le reprendre pour le moment, je dois attendre que la mer remonte.

Vue du large

Vue du large

Ils ne sont pas beaux ces phares ? Hein !

Ils ne sont pas beaux ces phares ? Hein !

 

 

 

 

 

 

 

 

Je repars vers 18h00, mais là je ne taperai pas 20 nœuds comme à l’aller. J’ai des creux de 1 à 1,5 mètres et le petit Bombard se dandine sur les crête de vagues. Je reprend le « Chenal de la Grise » et met le cap sur « La Pierre Moine » que je ne vois pas encore. Je suis dans un courant favorable, parfois ma vitesse passe de 7 à 18 nœuds d’un seul coup sur le sommet des vagues. Tout est parfois, le matériel radio est à l’abri dans des valises, achetées chez un grossiste du bâtiment, elles ne sont pas étanches mais protègent des projections d’eau de mer.

Après mon tour de manège, j’aperçois le port de la Noveillard de Pornic et dépasse la Balise Notre-Dame. Il est 19h30 lorsque j’arrive sur le musoir de Gourmalon.

Voila, 60 QSO réalisés, même si je ne suis pas sorti de l’Europe, le résultat est superbe, pour moi. Il vaut mieux, « un tient que deux tu auras ». Je suis content de faire des heureux, que ce sois les chasseurs de phares, de locators, de départements etc…

L’essentiel est de se faire plaisir, Isn’t it ?

 

Matériel utilisé: Yaesu FT897 + FC30, Antenne VHF Yagi 4 éléments, Antenne UHF BigWheel, Antenne HF, comme d’habitude l’excellente COMET CHA250B, Une batterie marine décharge lente de 108Ah, un Booster MFJ pour le maintien de la tension, un tripode télescopique, une station aprs de chez Byonics, une chaise, une table, la marque de bière je n’ai pas le droit de la citer, simplement je peux dire que l’année est inscrite en gros sur les boites ou bouteilles….

Capture d'écran APRS de Patrice F11579

Capture d’écran APRS de Patrice F11579

Capture d'écran APRS de Patrice F11579

Capture d’écran APRS de Patrice F11579

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout. Pour retourner sur l’histoire de ce phare cliquez ici, merci.

 

Merci Monsieur Hergé de nous donner le goût du voyage et de l'action

Merci Monsieur Hergé de nous donner le goût du voyage et de l’action

Phares de l’île du Pilier

Phares de l’île du Pilier,

L’île du Pilier. Nous allons évoquer l’histoire des phares de l’île du Pilier. Cette fois-ci nous sortons du département 44 afin aller chez nos voisins vendéens, près de Noirmoutier, dans le département 85. Plus précisément au nord de cette île que beaucoup de touristes de passage connaissent. Notamment son célèbre « Gois », une voie faite de pierre du début 18ème siècle, il en est fait mention sur un document, pour la première fois en 1701.

Longue de 4,5 kilomètres cette voie est submersible, selon le coefficient de marée, la hauteur d’eau sur la voie varie de 1,20 à 4,5 mètres à marée haute. A ce propos chaque année des guignols se noient ou perdent leur véhicule pour le non respect des consigne de sécurité. Eh, oui ! Ne pas confondre instruction et intelligence, on ne peut pas tout avoir…La Mer et la Montagne gagnent toujours…

Présentation,

Mais revenons à notre île du « Pilier » située au nord-ouest de l’île de Noirmoutier. Lorsque vous êtes sur le port de l’ Herbaudière, c’est simple elle est en face, à quelques miles nautiques de là, environ 2,5 à la louche. Sa superficie est de 4 hectares.

Vue de l'île Pilier, du large

Vue de l’île Pilier, du large

L'Herbaudière et l'île du Pilier

L’Herbaudière et l’île du Pilier

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est une île accessible, à la condition bien sûr de respecter la faune et la flore présente. En revanche je n’y emmènerai pas d’enfant en bas âge, compte-tenu des occupants sur place. Oui ! Les oiseaux qui n’hésitent pas à vous attaquer si vous approchez trop près des nids de ceux-ci.

Les oiseaux,

En gros ne pas quitter la jetée d’accostage… Si vous connaissez le film d’Alfred Hitchcock « Les oiseaux », vous serez servis…Vous êtes prévenus.

Attention tu es chez moi !

Attention tu es chez moi !

Les gardiens de l'île

Les gardiens de l’île

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette île possède en son sein, un ancien fort renfermant un sémaphore inactivé et, deux phares pour le prix d’un. La position exacte de l’île pour les curieux est, 47°02’58 Nord et 002°21’60 Ouest.

Revenons à nos phares au nombre de deux comme évoqué plus haut. Le budget du balisage des côtes françaises est plus que mince en ce début de 19ème siècle. Les côtes sont quasiment éteintes, l’on entretien au minimum les phares ou tourelles à feux existantes. Tient cela me rappel quelque chose ! Même ça on l’a pas inventé…

La faute à qui, tout au moins en partie, à Napoléon qui guerroie dans toute l’Europe. Toujours la même chose, comme au CM2, celui qui aura la plus grosse, la plus longue, la plus claire et j’en passe….Pendant ce temps nos navires s’échouent ou s’éventrent sur nos côtes. Et ça c’est pas bon pour le commerce, des marins on en trouve dans tous les coins du monde mais, la marchandise elle qui traverse la planète à encore plus de valeur…

Le vieux fortin et sémaphore

Le vieux fortin et sémaphore

Les phares de l'île du Pilier

Les phares de l’île du Pilier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il était temps,

A l’époque (1817) des personnages très connus tentent à tout prix de redresser la barre, l s’agit de François Arago grand physicien et directeur de l’observatoire de Paris, qui va nommé  Augustin Fresnel ingénieur ponts et chaussées responsable de l’éclairage de la capitale et de l’astronome Mathieu. Les plaintes s’accumulent sur leur bureau, dont celle de Sieur Pineau, négociant à Noirmoutier qui demande qu’un phare soit présent sur l’île du Pilier. Ilot situé à l’embouchure de la Loire, qui s’étend sur six lieues et tant redouté par les navigateurs. Il ajoute comme argumentaire à propos de cet écueil  » cet îlot en élévation au-dessus de la mer pour servir de base à un phare dont la privation coûte plus d’hommes qu’il n’en faut pour peupler une province ».

Sa requête porte ses fruits puisqu’en l’année 1823, Becquey directeur général des Ponts et Chaussées, lui répond qu’il va accéder à sa demande.

La première tour date de 1829

La première tour date de 1829

L'ancienne tour et le nouveau phare

L’ancienne tour 1829 et le nouveau phare 1877

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prenons les mesures,

Tour ronde d’une hauteur de 34,20 mètres, hauteur de la focale 29,50 mètres. Coût de travaux 52.000 francs or. Hauteur au-dessus de la mer 32 mètres. Feu blanc varié de 4′ en 4′.

Jusqu’au mitan du 19ème siècle combustible « l’huile de pierre » est peu présente, hormis pour le calfatage des coques de navires. Il faut attendre 1848 pour que Abraham Gesner parvienne à distiller ce goudron pâteux afin d’en extraire un produit inflammable « le Kérosène ». Seul problème en France, il n’y a pas de champ pétrolifères et les français recourent à un produit voisin, la distillation du schiste bitumeux. En 1858 plusieurs feux de ports en seront équipés, en attendant l’arrivée des premières huiles de pétrole venant des USA.

Ce produit miracle au regard du gaz (distillation du charbon), huile de colza et autres consœurs n’est pas sans inconvénients. D’abord les Trois principales qualités, le prix, la luminosité à prix égal et enfin des hauteurs de flammes moins importantes. Maintenant les soucis, combustion inégale, fort dégagement de fumée, trop légers et de ce fait facilement inflammables.

Autre gros souci, la très forte chaleur dégagée par la combustion de ce kérosène et donc des problèmes de maintient physique de la coupole en métal et assemblée au plomb. Celui-ci se liquéfie sous l’action de cette chaleur et met en danger le haut de l’édifice.

Le chemin du fort au phares et ses gardiens

Le chemin du fort au phares et ses gardiens

Les phares de l'île du Pilier en restauration Juin 2015

Les phares de l’île du Pilier en restauration Juin 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Améliorer à tous prix,

Voulant améliorer la portée de l’optique du phare, une lampe à cinq mèches prend place et mise en service en 1871 dans la lanterne exiguë de la vielle tour. La chaleur intense empêcha les gardiens d’accéder à la coupole et celle-ci se dessoude constamment. Pour accueillir la nouvelle lampe ils décident de construire une nouvelle tour, plus haute et, plus large.

La cale d'accès à l'île du Pilier

La cale d’accès à l’île du Pilier

L'optique actuelle installée en 1877

L’optique actuelle installée en 1877

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce nouveau phare détient un record depuis 1877, celui de la construction la plus rapide de l’histoire des phares en France, 4 mois et demie. Oui !Vous lisez bien…Du 4 juin au 15 Octobre 1877.

Ses mensurations, tour pyramidale de 30,20 mètres, hauteur au-dessus de la mer 34,20 mères, hauteur de la focale 27 mètres. Optique blanche fixe de 4′ en 4′, et optique de focale 0,70 m.

A noter aussi qu’en 1903, le 24 Septembre, un feu auxiliaire vient se greffer sur le corps du phare à mi-hauteur de la tour, sur un balcon d’acier. Côté sud. Une cuve à mercure sera installée par stabiliser l’optique comme dans pas mal de phare de l’époque.

Électrification,

Il ne fut électrifié qu’en 1966 car, il a été déclassé entre temps et n’était plus un phare de première ordre, donc tombé dans l’oubli. Ce phare fut sauvé de la destruction par la dépose de son optique en juillet 1944, ce qui ne fut pas le cas de 180 de ses congénères. Petit rappel d’histoire, qui a son importance, la région appelée poche de Saint-Nazaire n’a été libéré par les alliés que le 11 mai 1945. Dernière région de France libérée.

Son automatisation en 1996.

Jolie rencontre,

Autre précision lors de l’activation radio de ce phare, qui fera l’objet d’un autre article, le hasard m’a fait rencontrer l’équipe de restauration des phares et balises. Il s’agit de Jean-Jacques et de son équipe de techniciens qui venaient d’être déposés par le gros bateau du même service, pour le chantier. Je voulais les remercier pour leur gentillesse et accueil pendant leur pose méridienne. Ben Oui ! Ils n’ont pas de temps à perdre, ils bossent les gars. Leurs connaissances sur les phares sont précieuses. Ils en parlent avec passion, pour des ouvrages souvent abandonnés par nos dirigeants politiques…

Quelques années plus tard, je ferai une autre passionnante rencontre. Le privilège de converser avec Mr Gérard Raoul, des Phares et Balises de Lézardrieux…

Nous évoquons les phares de la région et les particularités d’approches de chacun d’entre-eux. Ils regrettent de n’avoir que peux de clichés de leurs travaux. Je donne à Jean-Jacques l’adresse de mon site et nous parlons du Grand Charpentier. Il y a passé pas mal de temps avec son équipe de travaux. Il me parle de photos avec des bâches vertes, sur la jetée de celui-ci.

Je les salue pour le travail qu’ils réalisent. Le bateau les dépose le lundi matin et les reprend le vendredi et cela par tous les temps. No Comment…

Bateau des Phares et Balises

Bateau des Phares et Balises

Les deux phares du Pilier vus de la mer

Les deux phares du Pilier vus de la mer

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci d’avoir pris le temps de lire cet article concernant les phares de l’île du Pilier. Pour les OMs désirant activer ce phare en radio, cliquez ici, 73 les gars et bon courage.