Pointe des Dames,

Pointe des Dames,

Pointe des Dames, Pointe des Charniers, Banc de la Chaise, Pointe du Cobe, Roche des pères, pas de doute nous sommes bien sur l’île de Noirmoutier. Plus précisément au Nord-Est de l’île, à l’extrémité de celle-ci.

Pour s’y rendre, deux voies possibles, le passage du Gois ou le pont depuis Fromentine.

Le passage du Gois depuis 1701

Le passage du Gois depuis 1701

Le pont 800 m de longueur depuis 1970

Le pont 800 m de longueur depuis 1970

 

 

 

 

 

 

 

 

Le passage du Gois est un lieu historique, classé depuis 1942. Il est long de 4130 mètres environ. La commune de Beauvoir sur mer gère l’ouvrage et figure depuis 1701 il figure sur les cartes. C’est un lieu pratique, qui permet de gagner du temps sur la traversée en direction de l’île. Cet endroit peut devenir très dangereux, un peu comme un passage à niveau. Des panneaux en langues anglaise, allemande et française indiquent la conduite à tenir. Le tout est renforcé lampes clignotantes qui signalent le danger de la marée montante. En dépit de tout cela, des guignols, continuent de braver les conseils. Encore 32 sauvetages l’année 2017, maintes vidéos relatant ces événements traînent sur les réseaux sociaux. A quand ? Une appli pour ces personnes…

Les rampes existent depuis 1922

Les rampes existent depuis 1922

Les dalles bétons depuis 1935

Les dalles bétons depuis 1935

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme précisé au-dessus, les rampes d’accès ont été construites de 1922 à 1924. Le pavage est en dalles de ciment armé, de dimensions 40 x 40 x 12 centimètres. Celles-ci sont en place depuis 1935, pour celles qui sont encore présentes. Le jointement entre ces dalles varie de 12 à 15 millimètres et rempli de Brai.

Noirmoutier en l’île,

Par décret en Conseil d’État du 2 novembre 2017, publié au Journal Officiel le 4 novembre,
l’ensemble paysager formé par le passage du Gois, l’île de la Crosnière et le polder de
Sébastopol a été classé au titre des sites sur les critères historique et pittoresque.

Eglise St Philibert, depuis l'an 674

Eglise St Philibert, depuis l’an 674

Édifié depuis le 12ème siècle

Édifié depuis le 12ème siècle

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous traversons toute l’île, environ 18 kilomètres, si passage par le pont. Nous passons le centre ville, l’église Saint Philibert et son superbe château en direction de la pointe des dames. De ses origines, il reste la crypte de l’époque Mérovingienne, et cette église aurait vue son érection en l’an 694. A noter que le clocher de celle-ci est blanchi à la chaux en 1822, afin de servir d’amer pour les navires. Comme nous le savons tous, ces monuments étaient souvent réalisés à l’aide de matériaux d’un ou plusieurs temples « Païens ». Rasés pour la circonstances afin de normaliser la religion concernée.

Le château lui, est connu depuis le 12 ème siècle aussi, nous pouvons penser qu’auparavant un fortin de bois était en place. Finalement nous terminons dans un cul de sac, comme la plupart des routes de cette jolie île. Si vous passez par le pont, méfiance, des boites à images mobiles peuvent vous tirer le portrait à tous moments. Principalement, entre avril et octobre, hihihi.

Arrivée sur les lieux,

Le bois de la Chaize est très connu des estivants. Depuis le 19ème siècle des familles aisées s’y rendirent dès le développement du chemin de fer. De belles maisons s’y installèrent et demeurent à ce jour. Ce bois de 30 Ha est classé (heureusement) depuis 1936, zone fragile subissant les assauts perpétuels de l’océan. Son altitude varie de 0 à 16 mètres.

Bois de la Chaize vu de la plage des Dames

Bois de la Chaize vu de la plage des Dames

Débarcadère pour les liaisons continentales

Débarcadère pour les liaisons continentales

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce petit cocon de verdure est une zone *ZNIEFF et donc sous protection des autorités. La zone porte la jolie référence ZNIEFF 5200300003. Cette partie de l’île rasé plusieurs fois depuis la nuit des temps, afin d’assurer la subsistance des populations locales. Voir éventuellement l’appétit de certains. De nombreux écrits relatent ces faits, notamment l’hiver 1793 et les températures très basses.

C’est un endroit calme hors périodes de congés estivaux, est arboré de diverses essences, notamment de chênes verts, pins maritimes ou arbousiers. Elle abrite des animaux peu communs dans la région comme le faucon Hobereau, hibou petit-duc ou le petit-duc Scops.

Pointe du Cobe et tour Plantier

Pointe du Cobe et tour Plantier

Face orientale du Bois de la Chaise

Face orientale du Bois de la Chaise

 

 

 

 

 

 

 

L’île est très calme en général, l’endroit se réveille comme la côte en général, à partir de Pâques. j’aime particulièrement le printemps et la nature qui s’éveille. N’hésitez pas à visiter le site internet de l’île.

Et la lumière dans tout cela,

Elle arrive, lentement mais sûrement, enfin presque. Comme je le précise auparavant, nous sommes pauvres de lumière en France. Hormis quelques tours à feux disséminées sur les 5850 kilomètres de côtes recensés par l’IGN. Le nord de l’île est un vaste plateau rocheux d’une surface d’environ 6 lieues, à la louche 160 km² (nous sommes avant la Révolution). Ce plateau c’est la Baie de Bourgneuf et la Chaussée aux bœufs.

Pour mémoire une lieue terrestre de l’époque est la distance que peut parcourir un homme ou un cheval. Sa valeur métrique est de 4,4448 kilomètres. En revanche la Lieue marine elle, est de 5,556 kilomètres ou 3 miles nautiques. Finalement je vous laisse effectuer les calculs précis, pour ceux qui aiment l’exactitude.

Revenons à nos moutons. Avant le vaste programme d’éclairage de nos côtes, de 1825, de nombreuses demandes virent le jour. Finalement, en 1823 suites aux requêtes de Sieur Pineau, négociant à Noirmoutier, cela fini par aboutir. Cela se solda par la construction du phare du Pilier. Vous pouvez relire un article précèdent à cette adresse

Attention tu es chez moi !

Attention tu es chez moi !

Le phare du Pilier en restauration Juin 2015

Le phare du Pilier en restauration Juin 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien sûr cela ne résolvait pas le problème du port de l’Herbaudière, ni le balisage du Nord-Est de l’île. A cette époque, il y a bien le blanchiment de l’église de l’île afin d’en faire un Amer. Il faut attendre le 22 avril 1865. De nombreux naufrages plus tard, demandes des îliens, une adjudication de Travaux pour un petit phare arrive.

Loup sort du bois, mai 1867

Loup sort du bois, mai 1867

Remake

Remake

 

 

 

 

 

 

 

Une étoile scintille,

Un spot lumineux de couleur blanche émerge au-dessus des arbres le 5 mai 1867. Finalement c’est une petite maison phare. Celle-ci est d’ailleurs toujours habitée (2018). Sa position exacte 47° 00′ 699 N et 002° 13′ 266 W.

Accolée à la maison une tour, construite en pierre enduites. Sa hauteur est 18,77 mètres de hauteur. Comme les feux tricolores n’existent pas encore, deux faces de la tour sont peintes en rouge, ce jusqu’en 1910. Cette couleur indique le danger pour la navigation. Pour mémoire le premier phare tricolore apparaît en 1889, rouge, blanc, vert. Ce sera la maison phare de Penlan, commune de Billiers, Morbihan.

Nuit,

Nuit,

Jour,

Jour,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La tour est blanche sur les quatre faces depuis 1910. Afin d’harmoniser les éclairages de phares, il passera en trois couleurs à partir de cette date.

Sa focale est de 0,25 mètre, et la portée optique de 19 miles nautiques. Elle est à 360 degrés et la lampe est un halogène de 1000 watts.

Avant 1910, deux faces de couleur rouge, permettaient d’indiquer les « écueils des pères » et de « La Pierre Moine ». Ceci afin de protéger les navigateurs professionnels et amateurs.Il ne faut pas oublier qu’une liaison maritime reliait la cité de Pornic et le ponton de la plage des Dames. Celui-ci est construit en 1860, sept années avant le petit phare des Dames.

Les estivants arrivaient de Paris ou Nantes par la locomotive à vapeur. Ils descendaient aussi à la Bernerie en Retz afin de profiter de la grande plage.

Belle vue même, en hiver

Belle vue même, en hiver

C'est beau aussi, en juin

C’est beau aussi, en juin

 

 

 

 

 

 

 

 

Voila, c’est terminé pour cette petite présentation du bois de la Chaise. N’hésitez à consulter les gens du crû et les professionnels qui sauront vous orienter. A bientôt sur l’air.

*ZNIEFF, Zones Naturelles d’intérêt Écologique Faunistique et Floristique

Goulet de Fromentine et Barre de Monts

Goulet de Fromentine et Barre de Monts,

Cette fois nous, nous rendons en Vendée (85) sur la commune de La Barre-de-Monts et plus précisément le quartier de Fromentine. Nous allons parler de Tôle, il reste quelques phares fabriqués en tôles de fer ou de fonte. Il y en a en France et à l’étranger, notamment en Angleterre précurseur en la matière.Ce petit phare voyageur est fidèle depuis plus de cent années. Depuis le grand plan de balisage des côtes françaises, des sommes importantes sont mises en jeu. En 1800, il n’y avait que quinze phares en service en France. Les matériaux utilisés étaient le granit ou le Kersanton. Il était hors de question de dépenser de l’argent afin de transporter ces matériaux loin des sites de production.

Le Goulet de Fromentine,

Ce lieu se situe donc au Nord de la Vendée, entre l’île de Noirmoutier et la côte de la Barre-de-Monts. C’est la fin de la Baie de Bourgneuf. Pour s’y rendre, ce n’est pas sorcier, que vous veniez des Sables, Nantes ou Saint-Nazaire, il suffit de suivre la direction de Noirmoutier. C’est à cet endroit qu’en 1971 apparaît le pont reliant l’île au continent, c’est aussi l’endroit le plus étroit, moins de 800 mètres. Donc le plus dangereux, imaginez un siphon d’évier, trois heures après la bascule de marée. C’est à cet endroit aussi que, se situe le quai du ferry permettant de relier l’île d’Yeu au continent.

Il va falloir attendre un peu

Il va falloir attendre un peu

Moins bucolique mais, plus rapide

Moins bucolique mais, plus rapide

 

 

 

 

 

 

 

 

Le célèbre passage du Gois se trouve quelques 4 kilomètres en amont, plus au Nord. Il était le passage incontournable au gré des marées. L’endroit est balayé par des vents très violents, il suffit de voir ce qui se déroule en ce début d’année 2018, sur Bouin.

102 mètres de hauteur, enfin presque...

102 mètres de hauteur, enfin presque…

Bien, maintenant il va falloir ramasser !

Bien, maintenant il va falloir ramasser !

 

 

 

 

 

 

 

 

Le métal s’invite chez nous,,

Nous sommes à la fin du 19ème siècle, la Baie de Bourgneuf n’est balisée que par des perches de bois se déplacent au gré des flots. Malgré les demandes des travailleurs de la mer et autorités de la baie, l’éclaire du goulet n’était pas une priorité.

Ce n’était pas un problème local, il concernant tout le littoral français depuis la décision de 1825. Entre temps nos amis anglais exploraient une autre solution, une sorte d’alternative. Avec l’explosion industrielle, pour la première fois en Europe, ils construisent en 1803, un phare métallique. C’est le phare de Swansea entièrement réalisé en plaque de métal.

En France pas question d’utiliser le métal, jugé incompatible avec l’air salin. Un phare est fait de pierre noble ou éventuellement de bois pour les locaux. L’avantage du métal est son insensibilité au feu, fléau de l’époque. Il est fait de plaques de métal assemblées par des vis, puis pas rivets. A ce sujet Monsieur Eiffel et un associé avaient déposé un brevet concernant ces édifices métalliques.

En France la première expérience se situerai en 1832. Cela concerne la fabrication de planchers et de structures de soutient. Cela consistait à renforcer et rigidifier l’intérieur des édifices. Le phare de Goulphar en fera l’expérience (Belle-île en mer).

Je suis bien là depuis 1915

Je suis bien là depuis 1915

Je suis bien là depuis 1915

Je suis bien là depuis 1915

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite les chantiers s’enchainent, compte-tenu du coût de fabrication et d’installation, 40 à 60% moins chers.

Un petit fanal métallique apparaît à la « Pointe de L’Eve », à Saint-Nazaire en Loire Atlantique, face au Grand Chapentier, en l’année 1856. Cette même année c’est dans le Pas-de-Calais que l’on érige le feu de Walde dont les vestiges sont toujours visibles. Imitant celui de nos amis britanniques qui en 1830, installèrent le même sur la Tamise.

Le métal suite,

Les phares métalliques se commandent sur catalogue et sont livrés à l’autre bout du monde. Le transport se fait par voie maritime comme, le phare Amedée de Nouméa, d’une hauteur de 52 mètres assemblée en dix mois seulement. Assemblée en 1862, Il est toujours en service à ce jour et se visite. Crée par une entreprise parisienne des Buttes Chaumont, ils étaient assemblés en plein Paris avant expédition.

Suivrons quelques phares, en 1865 à Saint-Vaast-la-Hougue, 1868 celui de Saint-Portrieux etc…

J'habite rue du phare, Fromentine

J’habite rue du phare, Fromentine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Concernant le phare qui nous occupe, je le surnomme le « Phare voyageur ». Durant sa longue vie, on le trouve sur trois sites différents, au cours de son existence. Le souci c’est « Ou » ? Son année de naissance serait en 1865/1867. Dans les nombreux documents que je compulse, deux ouvrages de références le situent à des endroits différents.

L’un le place sur le port de Dieppe en début de carrière, ensuite la Pointe du Raz, Saint-Nazaire pour terminer à Fromentine.

Le second le situe à Brest en 1868, puis Saint-Nazaire et enfin Fromentine. Une chose est certaine, il trône sur la colline de la Barre-des-Monts depuis 1915.

Vue de son embase boulonnée au sol

Vue de son embase boulonnée au sol

Caillebottis en fer forgé

Caillebotis en fer forgé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Suite au déplacement du chenal de Fromentine, les systèmes à feux fixes deviennent insuffisants. Par lettre de décembre 1894 le ministère informe le préfet de Vendée. En 1913, il est décidé d’installer une tourelle métallique sur les dunes de Fromentine. Ce fanal vient du port de Saint-Nazaire. Il sera assemblé en 1915

Pour conclure,

Il n’est pas très haut, il culmine à 10 mètres de haut et 21 d’altitude. Sa portée est de 13 miles nautiques pour le secteur blanc et 10 miles pour les secteurs Rouges et Verts. Des panneaux de secteurs sont renforcés par leur fixation sur la rambarde extérieure. C’est une optique simple focale de 0,25 mètres à deux occultations toutes les 6 secondes.

Il est classé monument historique depuis fin 2012. Il n’est pas ouvert au public mais facilement visible. Pour vous y rendre très simple, il est situé « rue du phare » à Fromentine. Cela ne s’invente pas, nos anciens ne se perdaient pas en blabla, ils allaient à l’essentiel.

Pour les OMs, son locator est IN86WV et c’est un site France Flora Fauna référencé FFF-1248. Pour le phare il porte une référence ARLHS, FRA-374. J’aurai le plaisir d’activer ces deux références dans quelques jours.

Tourelle rouge du Milieu

Tourelle rouge du Milieu

Tourelle blanche de Boisvinet

Tourelle blanche de Boisvinet

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’entrée du goulet de Fromentine, en venant de l’île d’Yeu deux tourelles anciennes balisent celui-ci. Elles sont en pierres assemblées sans joints. Elles portent les jolis noms de « tourelle du milieu » et « tourelle Boisvinet ». La portée de la tourelle du Milieu (la rouge) est de 5 miles nautiques, en revanche la tourelle Boisvinet est à ce jour un simple Amer.

Merci pour la patience dans la lecture de ce petit article, à bientôt pour une nouvelle aventure, 73/44

Dernières news,

Les conditions climatiques, ce n’est pas que des éoliennes qui tombent. L’Océan creuse les côtes inlassablement, comme sur les deux clichés dessous, pris au pied du pont de Fromentine.

En Gironde*, sur la plage du Pyla-sur-mer, en ce moment un bateau pompe appelé « Côtes de Bretagne » tente de rattraper les dégats. C’est un sablier de 75 mètres de longueur, il charge du sable au large (1200 mètres cubes) et les projette sur la plage. Dans trois semaines il aura envoyé 150.000 mètres cubes sur les plages aux abords de la dune du Pyla. Coût 300.000 euros…

Lendemain de fêtes 2017/2018

Lendemain de fêtes 2017/2018

Lendemain de fêtes 2017/2018

Lendemain de fêtes 2017/2018

 

 

 

 

 

 

 

 

*Ouest France du 18/01/2018

Collet et Marais Breton

Collet et Marais Breton,

Collet et Marais Breton, vous allez me dire, encore un titre tarabiscoté. En fait, c’est le raccourci entre le « Phare du Collet » et « Le Marais Breton ». Le premier étant situé dans le second. Je vous propose, non pas une, mais deux activations pour la même somme. D’une part une référence concernant le petit phare de l’Étier du Collet, d’autre part une seconde incluant la zone Flora Fauna du Marais Breton. Dans ce petit article je ne présente que les lieux et planter le décor, un autre suivra afi de narrer l’activation de ces deux références.

Une partie du Marais Breton

Une partie du Marais Breton

Le port du Collet

Le port du Collet

 

 

 

 

 

 

 

Plantons le décor,

Nous sommes sur le territoire des « Marches de Bretagne », cet endroit définissait la limite entre le royaume de Bretagne et le celui du Poitou. Celle-ci serpentait du Mont St Michel en direction de l’actuelle Loire Atlantique afin de terminer au petit port du Collet. Les premiers écrits, certifiés, datant de 778 de notre ère. Une quantité non négligeable de fortifications, châteaux, forteresses en tous genres parsèment de part et d’autre cette ligne de frontière. Par la suite, lors du redécoupage des régions françaises, en 1955, la Loire Inférieur fût sortie de la Bretagne. Ce bidouillage effectué à l’époque par le ministre des finances, Pierre Pflimlin. Je ne parle pas de celui de 1941, en pleine guerre, par une personne de 85 ans… Comme on l’entend souvent. La plupart des personnes de cet age à notre époque, ont du mal à assumer le quotidien, isn’t it ?

En 1955, les différents chambres d’agriculture et d’industrie, se plaigne du terme « Loire Inférieur ». Il serait péjoratif et faisant obstacle au commerce français et international. En novembre 1955, il sera proposé 3 appellations différentes. Loire-Maritime, Loire-Océane et Loire-Atlantique. La suite vous la connaissez, le nom actuel sera entériné en 1957.Le  Conseil d’État avait proposé lui, la Loire-Maritime.

L’activation du jour se passe donc sur cette frontière. La zone du marais Breton couvre environ, 450 km². Cette zone se situe sur les territoires de Bourgneuf en Retz, Challans, Bouin, Beauvoir, Noirmoutier, Saint Jean de Monts, jusqu’à Saint Gilles Croix de vie. Vous l’avez compris, sur les départements du 44 et du 85.

Vendée à gauche, Loire-Atlantique à droite

Vendée à gauche, Loire-Atlantique à droite

Petit phare du Collet

Petit phare du Collet

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres caractéristiques,

En terme de superficie, 18% se situe en Loire Atlantique et 52% sur la Vendée. Les 30% restant étant attribués à l’océan. La référence du Marais breton sur l’INPN est FR5200653 et l’appellation exacte est « Marais breton, baie de Bourgneuf, île de Noirmoutier et forêt des Monts ». Pour toutes précisions supplémentaires, cliquez ici sur le site de l’ INPN. Finalement tous les renseignements sont sur ce site.

Vue de la baie de Bourgneuf en Retz

Vue de la baie de Bourgneuf en Retz

Vue sur des pins tourmentés

Vue sur des pins tourmentés

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Concernant les accès routiers, rien de plus simple, le territoire de ce marais ne manque pas d’opportunités de visites. Que vous arpentiez les plages de la Bernerie en Retz ou celle de Saint Jean de Monts, vous serez dans le marais breton. Vous pourrez partager votre temps entre partie de ballon, farniente sur le sable, marche à pieds dans les dunes où randonnée de vtt sur les chemins. Quoiqu’il en soit l’endroit est protégé et surveillé, donc attention au respect des lieux et des autres utilisateurs.

Vue sur la nature torturée

Vue sur la nature torturée

Plan large

Plan large

 

 

 

 

 

 

 

 

Concernant le phare du Collet. Bien sûr il ne paie pas de mine à première vue.

Le banc de sable à BM

Le banc de sable à BM

Vu du port ostréicole

Vu du port ostréicole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme beaucoup de gens, il ne fait pas de bruit, l’on n’y prête peu d’attention. Il fait simplement son travail de guide. Finalement comme beaucoup de quidams.

Son rôle est d’assister les bateaux de pêche en tous genres afin qu’ils puissent sortir ou entrer dans l’étier. Imaginez un filet d’eau, une sorte de corridor et, de part et d’autre deux colonnes de vase…

Quelques données,

Autres précisions, le port est à cheval sur deux communes. le côté 44, sur le village des Moutiers en Retz, donc le phare. Le second dans le 85 côté Vendée sur le territoire de Bouin. Au milieu la rivière du Falleron.

Le fanal à une hauteur sept mètres. Il est de forme carré pour la base, de couleur blanche. Le haut est de couleur rouge, donc, à Bâbord lorsque vous pénétrez dans le port.

Côté signalisation, son feu est à occultation toutes les 6″, rouge et blanc. La portée optique est de 7 miles nautiques pour le blanc et 5 miles nautiques pour le rouge. Sa position est 47°01’8″ N et 001° 58′ 09″ W. Pour les OMs, son locator est IN99XX

Merci d’avoir lu ce court article sur le Marais breton et le fanal du Collet. L’activation de ce site en radio sera accessible en cliquant ici.

Des arbres qui penchent et penchent...

Des arbres qui penchent et penchent…

Le Falleron au lever du jour plein Est

Le Falleron au lever du jour plein Est

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Falleron est la rivière qui alimente le port du Collet avant se jeter dans l’océan.

 

Phare de la Chaume

Phare de la Chaume,

Alignement 328,1°. Encore un nom bizarre, encore un truc de marin vous me direz. Ben oui ! Bien utile en tout cas pour les navigateurs abordant les côtes des Sables d’Olonne et désirant pénétrer dans le port. Pour aborder les installations du port de plaisance, de pêche ou industriel, il compte beaucoup. Site des Sables d’Olonne.

Commençons par le début, lorsqu’un navire approche de la côte des Sables. Il empruntera la passe Sud-ouest, appelée aussi alignement 33°, encore un. Cette passe est matérialisée par deux phares, appelés « phare de La Potence » et « phare du Remblai » remplaçant le « Phare de l’estacade » bien connu des Olonnais.

Phare de La Potence allumé en permanence

Phare de La Potence allumé en permanence

Phare de l'Estacade éteint

Phare de l’Estacade éteint

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrairement à ce que l’on pense, le Phare de L’estacade est éteint et remplacé par un pylône métallique de 12 m de hauteur, allumé en permanence tout comme celui de La Potence et synchrone avec celui-ci. Ce qui est surprenant lorsque vous marchez sur le remblai, c’est de voir ces caboteurs arriver face à vous et virer rapidement sur bâbord. L’on a toujours l’impression que ceux-ci vont aller tout droit et entrer dans la plage. Un peu comme « l’Artémis » ce cargo de 88 m de longueur qui s’échoua en 2008.

Pourquoi ces navires virent de bord ? A vrai dire, il passent de l’alignement 33° à l’alignement au 320° matérialisé par le « Phare de la jetée des Sables » et « le Phare de La Chaume » situé sur le sommet de la célèbre Tour Arundel.

Phare de La Chaume au sommet de la Tour Arundel

Phare de La Chaume au sommet de la Tour Arundel

Phare de la Jetée des Sables

Phare de la Jetée des Sables

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces deux phares matérialisent « l’Alignement 320° » qui permet d’éviter les bancs de rochers de La Nouch et de Noura.

Nous sommes presque arrivés,

Enfin pour pénétrer dans ce fameux port des Sables d’Olonne, il suffit pour finir de suivre ce fameux « Alignement 328,1° » qui pour le simple quidam est totalement invisible. Cet alignement est situé sur la place du marché couvert, dans le quartier de la Chaume. Chaque jour des dizaines de véhicules se garent à leurs pieds, sans les voir.

Vue d'ensemble de l'entrée du chenal

Vue d’ensemble de l’entrée du chenal

Va-et-viens de vraquiers

Va-et-viens de vraquiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme vous pouvez le voir sur la photographie de gauche, l’Alignement 328,1° est matérialisé par deux petites tourelles faites de moellons, rêvez pas, le granit c’est fini depuis longtemps, il n’y a plus grand monde pour le travailler, hormis les marbreries funéraires. Bien que celles-ci arrivent de Chine maintenant… Des bac +++ pour casser des cailloux, faut pas exagérer…

Revenons à nos deux tourelles de parpaings, enduits quand même de portland et badigeonnés de blanc.Alors, oui, certains vont dire que ce ne sont pas des phares, au sens propre du terme. On s’en moque, au moins ceux-ci sont accessibles et visibles autrement qu’au travers de la boite à grimaces et cartes postales.

Sympa, non...

Sympa, non…

Deux, pour le prix d'une

Deux, pour le prix d’une

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les sisters,

Ces deux tourelles portent les jolis noms de « Postérieur » et « Antérieur ». La tourelle postérieure, sur le cliché de gauche, a une hauteur de 9 m, en retrait d’environ 50 m du feu antérieur. Feu Isophase rouge directionnel, de portée optique de 9 miles nautiques.

Le cliché de droite représente le « Feu antérieur » d’une hauteur de 6 m. Sa position est 46°29’70 » N et 001°47’70 » W. Son optique a aussi une portée de 9 miles nautiques, de couleur rouge. C’est aussi un isophase (le temps d’allumage et d’obscurité est identique) et il est allumé en permanence, synchronisé avec « le feu postérieur ».

Cet alignement permet enfin de pénétrer dans le port des Sables d’Olonne et de se diriger soit vers le port d’Olonna, la plaisance, soit vers le port de pêche ou enfin le port industriel.

Isophase Rouge allumé en permanence

Isophase Rouge allumé en permanence

Vue un soir d'avril

Vue un soir d’avril

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voila, j’en ai fini avec ces deux tourelles de l’alignement 328,1° du port des Sables d’Olonne. Pour l’activation de ces tourelles en radio, rien de plus simple, il suffit d’aller dans l’onglet « activation » et lire l’article ou, cliquer ici. Ces tourelles sont répertoriées sur les sites des associations validant les phares et bateaux phares, bien entendu.

Merci d’avoir pris le temps de parcourir ou lire cet article et à bientôt.

Merci, Mr Hergé pour ces vagabondages

Merci, Mr Hergé pour ces vagabondages

Phare de La Chaume

Phare de La Chaume. Toujours sur la commune des Sable d’Olonne en Vendée. Nous allons parler d’un phare ancien, toujours en service, situé sur le sommet de la « Tour Arundel » dans le quartier de la Chaume. Cette tour faisait partie du château St Clair construit au 12ème siècle par les princes de Talmont. Château et remparts rasés en 1689 sur ordre royal.

Vue de la jetée des Sables

Vue de la jetée des Sables

Vue de la jetée des Sables

Vue de l’autre rive du chenal

 

 

 

 

 

 

 

 

La tour est située à l’entrée du port des Sable d’Olonne quelle a protéger pendant des siècles. Tout démarre par un « Amer », à l’origine les bâtiments, ouvrages ou espaces naturels servaient de point de repère  pour les navigateurs caboteurs ou pilotes côtiers. Bien souvent les propriétaires n’étaient au fait de l’utilisation de leur ouvrage, parfois cela tenait à un arbre au milieu d’une colline dénudée. Pour La Chaume c’était la même chose.

Des ecrits attestent de l’existence d’une tour éclairée. Les documents datés de 1564 attestent de système d’éclairage au sommet de la Tour Arundel. Lorsque les Huguenots (protestants) prennent la ville en 1594, ils en font état.

La tour Arundel et sa verrue

La tour Arundel et sa verrue

Chenal vu du traversier

Chenal vu du traversier

 

 

 

 

 

 

 

 

Le seigneur d’Olonne possédait un droit de taxe pour l’entretien du fanal. Une lettre patente de 1593 en fait mention. En l’an 1702 le droit est de 5 sols par tonneau pour chaque navire sortant ou entrant dans le port. Pour mémoire un tonneau unité légale utilisée par les marins de l’époque qui est de 2,83 m³ ou 100 pieds environ. Pour revenir au « Sol », descendant du « Solidus » crée par l’empereur Constantin, constitué de 4,5 g d’or. Plus tard après maintes mutations, dévaluations, cela donne « le Solt » qui se transforme en « Sol » pour des problèmes de prononciation. Par la suite, il se transforme en « Sou », monnaie qui perdurera jusqu’en 1939 avec la pièce de 5 centimes de Sous, percée.Pour les navires de 80 tonneaux, le droit est de 15 Livres. Au 16ème siècle, une Livre équivaut à 20 sous. Appelée aussi « Livre Tournois » après avoir supplantée la « Livre Parisis » suite à l’annexion de la Touraine au royaume de France. Cette monnaie sera utilisée jusqu’en 1795 date de l’apparition du Franc.

Place du petit marché

Place du petit marché

Vue de la jetée Est

Vue de la jetée Est

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut précisé que le port des Sables d’Olonne au 18 ème siècle est à l’abandon. La cité n’étant pas protégée par des îles ou banc de rochers au large, est battue constamment par les flots et tempêtes successives. Les quais sont quasiment détruits et le chenal envasé, aucun navire supérieur à 80 tonneaux ne y pénétrer et donc se dirigent vers d’autres destinations. Des travaux importants seront engagés entre 1753 et 1782 avec notamment la construction de la jetée de la Chaume longue de 700 m. La lampe de La Chaume est rénovée et sera une lanterne vitrée munie de 4 poteaux. Un arrêté du conseil du roi du 14 mars 1758 confirme les droits de taxes.

La tour sera en fonction pendant tout le 18ème siècle, au moins jusqu’en 1794 ou la tour sera vendue comme bien national.

Vue de la place du marché

Vue de la place du marché

Vu du marché couvert

Vu du marché couvert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous retrouverons des écrits concernant le phare de La Chaume en 1817, de nombreuses plaintes de navigateurs remontent vers la capitale. Les phares sont gérés par des systèmes privés pas toujours au fait des avancées techniques, décisions politiques etc.. En gros les gestionnaires et responsables du fonctionnement des phares, le sont surtout pour l’argent. Cela concerne surtout les fournisseurs d’huile, la qualité est jugée médiocre. Les lumières sont vacillantes et la portée très faible, La Chaume en fait partie, sa lumière est jugée « Rougeâtre ». L’état s’aperçoit vite des limites de compétences des opérateurs privés. Ils seront écartés des phares à partir de 1849. Cela d’ailleurs n’existe plus en 2016…

Le phare en piteux état sera racheté par l’état Français le 15 avril 1835. Il sera entièrement rénové en 1855. Cela sera effectué sous les directives de Mr Léonce Renaud, directeur du service des phares de l’époque.

L'ile Penotte dans les Sables

L’île Penotte dans les Sables

Magnifiques œuvres de l'île Penotte

Magnifiques œuvres de l’île Penotte

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit clin d’œil en passant aux magnifiques œuvres de l’île Penotte, quartier situé de l’autre côté du chenal.

Mr Renaud conseillera à l’ingénieur en charge des travaux, la rehausse de la tour. Elle sera dotée d’ouvertures inspirées des baies trilobées encore existantes dans les étages inférieurs et d’un couronnement crénelé, et enfin de mâchicoulis.

A ce jour, en 2016, le phare de La Chaume est toujours en serviceet donne l’alignement du chenal d’entrée par le feu situé sur la Jetée Est. La hauteur de la lanterne est de 33 m au sommet de la Tour d’Arundel et la portée de l’optique est de 12 miles nautiques.

La Tour Arundel se visite pendant les périodes estivales, ne manquez pas d’y effectuer une petite visite.

Pour l’activation de ce phare, merci de vous rendre sur l’onglet activation de phares.

73 Qro, à bientôt.

Vous nous manquez Mr Hergé

Vous nous manquez Mr Hergé

Jetée Saint Nicolas

Jetée Saint Nicolas

Jetée Saint Nicolas, ou plutôt le phare de la jetée Saint Nicolas se situe aux Sables d’Olonne en Vendée, département 85. Situé à proximité de la célèbre « Tour d’Arundel » et du « Fort St Nicolas » dans le quartier de La Chaume.

Fort Saint Nicolas

Fort Saint Nicolas

Passerelle ré-ouverte en 1971

Passerelle ré-ouverte en 1971

 

 

 

 

 

 

 

La construction de la jetée de La Chaume s’est effectuée en trois temps :
En 1764-1765, les travaux concernent la jetée dite « Saint-Nicolas », ouvrage en pierres sèches de forme convexe situé au bas du prieuré Saint-Nicolas.

Puis en 1863, selon les directives de M. de Franqueville, le prolongement de la jetée est opéré en venant s’appuyer à son extrémité sur une roche qui se nomme, « La petite Pierre du Port », le tout formant un angle très prononcé avec le brise-lames.

1764-1765 digue brise lame convexe

1764-1765 digue brise lame convexe

1876-1883 prolongement de 100 mètres

1876-1883 prolongement de 100 mètres

 

 

 

 

 

 

 

 

A partir de 1876,

Enfin, de 1876 à 1883, l’édification de l’extrémité de la grande jetée de La Chaume, sur 100 mètres en direction du Sud Est, permet de protéger l’entrée du port des lames des tempêtes.

La construction du phare sur le musoir de la grande jetée se termine en décembre 1910. D’une hauteur de 12,50 m, il est en pierre de granit. A l’origine, le feu fonctionnait à l’huile minérale sans gardien permanent et avec un dispositif de rotation électrique.

Phare de la Jetée Saint Nicolas

Phare de la Jetée Saint Nicolas

Le même une soirée de Mars

Le même une soirée de Mars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le décret du 3 juin 1876 comprend également la réalisation de passerelles de halage reliant cet ouvrage au quai de La Chaume. Les fondations sont en moellons bruts et mortiers de ciment de Portland. Le platelage de 300 mètres en bois, soit 28 travées, était fixé sur des poutres métalliques supportées par des piles en maçonnerie de moellons bruts. La longueur totale de la passerelle est de 492 m.

1944,

Celle-ci est également détruite par les troupes allemandes à la fin du mois d’août 1944. Cependant, le ministère des Travaux publics ne juge pas utile la reconstruction du chemin de halage (puisque selon lui, les bateaux ne sont plus halés comme autrefois). Finalement, c’est dans le but de créer un lieu de promenade privilégié à La Chaume que les travaux débutent en 1967. La passerelle est réouverte au public en août 1971.

Lieu de promenade très prisé

Lieu de promenade très prisé

C'est encore loin ? Tais-toi et marche

C’est encore loin ? Tais-toi et marche

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais subissant les assauts des embruns, la jetée Saint-Nicolas a fait, depuis, l’objet de nombreux travaux de restauration. La corrosion des armatures a fragilisé la structure du tablier et des rambardes. Celles du bout de la grande jetée sont remplacées en 1996. Dernièrement, la sécurité des promeneurs a rendu nécessaire la réhabilitation complète de la passerelle. L’inauguration de ce nouvel ouvrage est intervenue le 5 août 2008.

Vous avez le choix...

Vous avez le choix…

Pour un café, c'est à droite

Pour un café, c’est à droite

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce petit phare très utile balise l’entrée du port des Sables d’Olonne, son optique est Rouge, comme « Babord » il est à une hauteur de 16 mètres au-dessus de l’océan, sa portée est de 8 miles nautiques.

Pour les Radio-Amateurs désirant activer ce phare, vous pouvez cliquer ici.

Avertissement, ce phare n’est plus accessible pour des raisons de sécurité, même si des pêcheurs du coin y accède malgré tout. Donc faite attention à vous, d’autant plus qu’ils sont rentrés bredouilles…hihihi

Merci d’avoir lu ce court article. 73 Qro.

Quelques ressources documentaires utilisées

Armendèche

Présentation,

Armendèche, cette fois-ci nous quittons la Loire Atlantique (44) pour un petit séjour en Vendée (85). Magnifique département chargé d’histoire, il ravira  les passionnés de notre passé et les mordus d’ocean. Cette semaine de Qsy comme disent les « Amateurs Radio » nous mène sur la jolie cité balnéaire des Sables d’Olonne. Connue entre-autres pour son célèbre Vendée Globe.

De nombreux phares balisent l’entrée de ce port de plaisance, de pèche et de commerce. De gros navires, à l’échelle des installations, entrent régulièrement dans le port.

"Fort Boyard" le Serpillotéraupathe des Sables

« Fort Boyard » le Serpillo-téropathe des Sables

Chassé-croisé de petits cargos

Chassé-croisé de petits cargos

 

 

 

 

 

 

 

 

Les incident de mer ne sont pas rares car l’accès aux installations portuaires est délicat, pas moins de 9 phares balisent les côtes des Sables d’Olonne. Les navires arrivent face à la grande plage sur l’alignement 33° des phares de la potence.

Alignement 33° et phare de la Potence

Alignement 33° et phare de la Potence

Alignement 33° et phare de la Potence

Alignement 33° et phare de la Potence

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite ils bifurquent sur bâbord afin d’attraper l’alignement au 320° de la jetée des Sables et de la Tour Arundel, citadelle du 11ème siècle et coiffé de la lanterne de la Chaume. Ils terminent par l’alignement 328,1°

Jetée des Sables alignement 320°

Jetée des Sables alignement 320°

Tour Arundel Alignement 320°

Tour Arundel Alignement 320°

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois passé la jetée des Sables les navires s’alignent sur l’alignement 328,1° matérialisé par deux petits Fanals situés sur la place du marché du quartier de la Chaume.

Alignement 328,1°

Alignement 328,1°

Le même alignement vu du chenal

Le même alignement vu du chenal

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite les navires se dirigent sur le port de commerce, de pèche pour les chalutiers et Olonna pour la plaisance. Plus au nord toujours dans le quartier de la Chaume se situe le phare de l’Armendèche. Phare moderne, il ne fait pas parti des 170 phares français réparés, ou reconstruits, suite au passage désastreux de 1944. De nos jours ils portent d’autres noms et viennent d’autres contrés… Non celui-ci à été construit en 1968.

Phare de l'Armendèche

Phare de l’Armendèche

Phare de l'Armendèche

Phare de l’Armendèche

 

 

 

 

 

 

 

 

Allumage le 03 Août 1968 de ce beau bébé de 39 mètres de hauteur. Son architecte Mr Maurice Durand. Construit en une année seulement, rien de génial du moderne, un coffrage, des banches, du béton injecté et le tour est joué. Au final on se retrouve avec une tour tronconique à section hexagonale sur un soubassement de même section. Il parade à 42 mètres au-dessus de la mer.

Vue de la Mer

Vue de la Mer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est élancé sur l’Océan qui commence à grignoter son embase, dans 30 ans…Sa naissance est due à l’urbanisation galopante de la région, tout le monde veux son morceau de parpaing près ou, dans l’océan… Petit à petit le phare de La Chaume est cerné d’habitations en tous genres et celui-ci ne remplit plus son rôle. Il devenait urgent de construire un nouveau phare.

l'Armendèche et sa Verrue

l’Ardèche et sa Verrue

L'Armendèche et Les Barges en arrière plan

L’Armendèche et Les Barges en arrière plan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sa portée est de 22,5 miles nautiques, équipé d’une optique de 650 Watts, feu à 3 éclats toutes les 15 secondes. Il a été automatisé directement à sa mise en service. Sa position est 46° 29′ 41″ N et 001° 48′ 30″ W. Pour se rendre au pied de ce phare, rentrer sur votre GPS « Corniche de la Nough » qui donne sur la route bleue. Pour les plus courageux un chemin piétonnier partant du port de La Chaume vous conduit en 15 minutes au pieds du phare. En arrivant vous pourrez admirer son confrère « Le Phare des Barges » 2 miles nautiques au large.

Merci d’avoir pris le temps de lire cet article. A bientôt.

Soirée de Mars à l'Armendèche

Soirée de Mars à l’Armendèche

Au loin "Les Barges"

Au loin « Les Barges »

 

 

 

 

 

 

 

 

Il veille sur les Sables

Il veille sur les Sables

Phares de l’île du Pilier

Phares de l’île du Pilier,

L’île du Pilier. Nous allons évoquer l’histoire des phares de l’île du Pilier. Cette fois-ci nous sortons du département 44 afin aller chez nos voisins vendéens, près de Noirmoutier, dans le département 85. Plus précisément au nord de cette île que beaucoup de touristes de passage connaissent. Notamment son célèbre « Gois », une voie faite de pierre du début 18ème siècle, il en est fait mention sur un document, pour la première fois en 1701.

Longue de 4,5 kilomètres cette voie est submersible, selon le coefficient de marée, la hauteur d’eau sur la voie varie de 1,20 à 4,5 mètres à marée haute. A ce propos chaque année des guignols se noient ou perdent leur véhicule pour le non respect des consigne de sécurité. Eh, oui ! Ne pas confondre instruction et intelligence, on ne peut pas tout avoir…La Mer et la Montagne gagnent toujours…

Présentation,

Mais revenons à notre île du « Pilier » située au nord-ouest de l’île de Noirmoutier. Lorsque vous êtes sur le port de l’ Herbaudière, c’est simple elle est en face, à quelques miles nautiques de là, environ 2,5 à la louche. Sa superficie est de 4 hectares.

Vue de l'île Pilier, du large

Vue de l’île Pilier, du large

L'Herbaudière et l'île du Pilier

L’Herbaudière et l’île du Pilier

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est une île accessible, à la condition bien sûr de respecter la faune et la flore présente. En revanche je n’y emmènerai pas d’enfant en bas âge, compte-tenu des occupants sur place. Oui ! Les oiseaux qui n’hésitent pas à vous attaquer si vous approchez trop près des nids de ceux-ci.

Les oiseaux,

En gros ne pas quitter la jetée d’accostage… Si vous connaissez le film d’Alfred Hitchcock « Les oiseaux », vous serez servis…Vous êtes prévenus.

Attention tu es chez moi !

Attention tu es chez moi !

Les gardiens de l'île

Les gardiens de l’île

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette île possède en son sein, un ancien fort renfermant un sémaphore inactivé et, deux phares pour le prix d’un. La position exacte de l’île pour les curieux est, 47°02’58 Nord et 002°21’60 Ouest.

Revenons à nos phares au nombre de deux comme évoqué plus haut. Le budget du balisage des côtes françaises est plus que mince en ce début de 19ème siècle. Les côtes sont quasiment éteintes, l’on entretien au minimum les phares ou tourelles à feux existantes. Tient cela me rappel quelque chose ! Même ça on l’a pas inventé…

La faute à qui, tout au moins en partie, à Napoléon qui guerroie dans toute l’Europe. Toujours la même chose, comme au CM2, celui qui aura la plus grosse, la plus longue, la plus claire et j’en passe….Pendant ce temps nos navires s’échouent ou s’éventrent sur nos côtes. Et ça c’est pas bon pour le commerce, des marins on en trouve dans tous les coins du monde mais, la marchandise elle qui traverse la planète à encore plus de valeur…

Le vieux fortin et sémaphore

Le vieux fortin et sémaphore

Les phares de l'île du Pilier

Les phares de l’île du Pilier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il était temps,

A l’époque (1817) des personnages très connus tentent à tout prix de redresser la barre, l s’agit de François Arago grand physicien et directeur de l’observatoire de Paris, qui va nommé  Augustin Fresnel ingénieur ponts et chaussées responsable de l’éclairage de la capitale et de l’astronome Mathieu. Les plaintes s’accumulent sur leur bureau, dont celle de Sieur Pineau, négociant à Noirmoutier qui demande qu’un phare soit présent sur l’île du Pilier. Ilot situé à l’embouchure de la Loire, qui s’étend sur six lieues et tant redouté par les navigateurs. Il ajoute comme argumentaire à propos de cet écueil  » cet îlot en élévation au-dessus de la mer pour servir de base à un phare dont la privation coûte plus d’hommes qu’il n’en faut pour peupler une province ».

Sa requête porte ses fruits puisqu’en l’année 1823, Becquey directeur général des Ponts et Chaussées, lui répond qu’il va accéder à sa demande.

La première tour date de 1829

La première tour date de 1829

L'ancienne tour et le nouveau phare

L’ancienne tour 1829 et le nouveau phare 1877

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prenons les mesures,

Tour ronde d’une hauteur de 34,20 mètres, hauteur de la focale 29,50 mètres. Coût de travaux 52.000 francs or. Hauteur au-dessus de la mer 32 mètres. Feu blanc varié de 4′ en 4′.

Jusqu’au mitan du 19ème siècle combustible « l’huile de pierre » est peu présente, hormis pour le calfatage des coques de navires. Il faut attendre 1848 pour que Abraham Gesner parvienne à distiller ce goudron pâteux afin d’en extraire un produit inflammable « le Kérosène ». Seul problème en France, il n’y a pas de champ pétrolifères et les français recourent à un produit voisin, la distillation du schiste bitumeux. En 1858 plusieurs feux de ports en seront équipés, en attendant l’arrivée des premières huiles de pétrole venant des USA.

Ce produit miracle au regard du gaz (distillation du charbon), huile de colza et autres consœurs n’est pas sans inconvénients. D’abord les Trois principales qualités, le prix, la luminosité à prix égal et enfin des hauteurs de flammes moins importantes. Maintenant les soucis, combustion inégale, fort dégagement de fumée, trop légers et de ce fait facilement inflammables.

Autre gros souci, la très forte chaleur dégagée par la combustion de ce kérosène et donc des problèmes de maintient physique de la coupole en métal et assemblée au plomb. Celui-ci se liquéfie sous l’action de cette chaleur et met en danger le haut de l’édifice.

Le chemin du fort au phares et ses gardiens

Le chemin du fort au phares et ses gardiens

Les phares de l'île du Pilier en restauration Juin 2015

Les phares de l’île du Pilier en restauration Juin 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Améliorer à tous prix,

Voulant améliorer la portée de l’optique du phare, une lampe à cinq mèches prend place et mise en service en 1871 dans la lanterne exiguë de la vielle tour. La chaleur intense empêcha les gardiens d’accéder à la coupole et celle-ci se dessoude constamment. Pour accueillir la nouvelle lampe ils décident de construire une nouvelle tour, plus haute et, plus large.

La cale d'accès à l'île du Pilier

La cale d’accès à l’île du Pilier

L'optique actuelle installée en 1877

L’optique actuelle installée en 1877

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce nouveau phare détient un record depuis 1877, celui de la construction la plus rapide de l’histoire des phares en France, 4 mois et demie. Oui !Vous lisez bien…Du 4 juin au 15 Octobre 1877.

Ses mensurations, tour pyramidale de 30,20 mètres, hauteur au-dessus de la mer 34,20 mères, hauteur de la focale 27 mètres. Optique blanche fixe de 4′ en 4′, et optique de focale 0,70 m.

A noter aussi qu’en 1903, le 24 Septembre, un feu auxiliaire vient se greffer sur le corps du phare à mi-hauteur de la tour, sur un balcon d’acier. Côté sud. Une cuve à mercure sera installée par stabiliser l’optique comme dans pas mal de phare de l’époque.

Électrification,

Il ne fut électrifié qu’en 1966 car, il a été déclassé entre temps et n’était plus un phare de première ordre, donc tombé dans l’oubli. Ce phare fut sauvé de la destruction par la dépose de son optique en juillet 1944, ce qui ne fut pas le cas de 180 de ses congénères. Petit rappel d’histoire, qui a son importance, la région appelée poche de Saint-Nazaire n’a été libéré par les alliés que le 11 mai 1945. Dernière région de France libérée.

Son automatisation en 1996.

Jolie rencontre,

Autre précision lors de l’activation radio de ce phare, qui fera l’objet d’un autre article, le hasard m’a fait rencontrer l’équipe de restauration des phares et balises. Il s’agit de Jean-Jacques et de son équipe de techniciens qui venaient d’être déposés par le gros bateau du même service, pour le chantier. Je voulais les remercier pour leur gentillesse et accueil pendant leur pose méridienne. Ben Oui ! Ils n’ont pas de temps à perdre, ils bossent les gars. Leurs connaissances sur les phares sont précieuses. Ils en parlent avec passion, pour des ouvrages souvent abandonnés par nos dirigeants politiques…

Quelques années plus tard, je ferai une autre passionnante rencontre. Le privilège de converser avec Mr Gérard Raoul, des Phares et Balises de Lézardrieux…

Nous évoquons les phares de la région et les particularités d’approches de chacun d’entre-eux. Ils regrettent de n’avoir que peux de clichés de leurs travaux. Je donne à Jean-Jacques l’adresse de mon site et nous parlons du Grand Charpentier. Il y a passé pas mal de temps avec son équipe de travaux. Il me parle de photos avec des bâches vertes, sur la jetée de celui-ci.

Je les salue pour le travail qu’ils réalisent. Le bateau les dépose le lundi matin et les reprend le vendredi et cela par tous les temps. No Comment…

Bateau des Phares et Balises

Bateau des Phares et Balises

Les deux phares du Pilier vus de la mer

Les deux phares du Pilier vus de la mer

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci d’avoir pris le temps de lire cet article concernant les phares de l’île du Pilier. Pour les OMs désirant activer ce phare en radio, cliquez ici, 73 les gars et bon courage.